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Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 16:59

Quoi que certains se l’imaginent, on ne devient pas membre de la Communauté BDSM simplement en postant une petite annonce sur un site tel que celui-ci, et l’on ne devient ni Domme/Dom ni soumise/soumis simplement parce qu’on le décide et qu’on le décrète…

 

Avant de prétendre quoi que ce soit, il faut suivre un long apprentissage fait de lectures, de rencontres et d’expériences diverses. Et une fois les concepts généraux du BDSM compris, la première leçon que toute personne Dominante ou docile devrait assimiler concerne ce que l’on nomme « Étiquette », car c’est elle qui formalise et régit les relations entre pratiquants.

 

 L' Étiquette constitue un socle de connaissances essentiel. Malheureusement, bien peu parmi nous en ont seulement entendu parler, tant la formation la plus élémentaire fait défaut au plus grand nombre.

 

Qui n’a jamais entendu parler de l’Étiquette diplomatique à laquelle se soumettent les Chefs d’État lors de leurs rencontres officielles ? Et bien l’Étiquette du BDSM poursuit un but similaire : Elle permet que tout se passe pour le mieux entre membres de la Communauté lors de leurs échanges et de leurs rencontres, ceci grâce à un ensemble de règles strictes connues et adoptées par tous.

 

Tout ceci est effectivement bien protocolaire ; Ça n’en reste pas moins indispensable et louable puisque l’Étiquette sert des intérêts supérieurs : Elle contribue à faire de la Communauté BDSM quelque chose d’unique, de cohérent et de fonctionnel ; Elle promotionne de nobles valeurs ; Elle protège les dociles (et particulièrement les novices, qui sont les plus vulnérables) des abus pouvant être commis par certains « Dominants prédateurs » ; Et elle oblige chacun à tenir son rôle dès ses premiers pas sur le chemin de la domination ou de la soumission.

 

L’Étiquette s’applique en toute circonstance, mais je ne traiterai ici que des échanges épistolaires. Ceci concerne donc les dialogues par chat, messagerie instantanée, forum de discussion, email etc.…, soit ce qui nous intéresse directement lorsqu’on l’on recherche quelqu’un !

 

L’Étiquette du BDSM repose sur trois grands types de règles : Les règles relevant du bon sens même, celles relevant de la politesse la plus élémentaire, et celles propres au BDSM. A noter que les gens qui ne respectent pas l’Etiquette sont appelés avec mépris « barbares », c'est-à-dire non civilisés, rustres et primaires, tandis que le BDSM pousse ses adeptes à toujours plus de raffinement et de subtilité… C’est donc un affront très humiliant que de se faire traiter à juste titre de « barbare » !

 

Retenons en premier lieu que lorsque l’on aborde et que l’on converse avec une personne adepte du BDSM, l'Étiquette impose que l’on se comporte avec elle de manière convenable. Dire bonjour et au revoir de façon courtoise, demander si l’on n’importune pas son interlocuteur en venant le trouver, se présenter sommairement, écouter l’autre avec attention, respecter ses désirs et ses choix, éviter toute forme de grossièreté et de vulgarité sont autant d’impératifs.

 

D’une manière générale, Dominants comme dociles doivent mettre un point d’honneur à s’exprimer le mieux possible. Sont donc bannis le langage SMS et les abréviations. Les phrases doivent être correctement construites et le vocabulaire doit être choisi avec soin, sans qu’il soit indispensable pour autant de tomber dans le littéraire. S’accorder quelques secondes pour réfléchir à la réponse que l’on doit faire, et s’en réserver quelques unes supplémentaires pour se relire avant l’envoi du texte sont deux habitudes à prendre. En outre, il devrait être clair pour tous que les longs monologues sont ennuyeux, qu’il est malpoli de couper la parole à son interlocuteur, et qu’il ne peut y avoir de dialogue constructif sans une prise en considération sérieuse des réponses et arguments de l’autre.

 

L'Étiquette interdit aux Dominants toute forme d’agressivité, de dénigrement, de malveillance envers les personnes dociles. Elle leur interdit également tout abus de pouvoir et établit qu’une personne docile ne doit se soumettre qu’à son Dominant uniquement.

 

Entre personnes de même condition (c'est-à-dire entre Dominants, ou entre dociles), l'Étiquette impose que chacun se montre respectueux, amical et serviable.

 

Ce sont souvent les dociles qui ont à souffrir du comportement outrageant de certains Dominants autoproclamés… L’Etiquette leur donne donc le droit de se faire respecter en établissant qu’elles n’ont pas à subir une conversation qu’elles ne désirent pas. En y mettant les formes, elles peuvent alors couper court à tout dialogue désagréable ou non voulu (par exemple : « Je ne souhaite pas poursuivre cet échange, Monsieur/Madame. Au revoir. »). Par ailleurs, l’Etiquette prévoit qu’en cas de besoin toute soumise peut aller trouver n’importe quel Dominant de sa connaissance ou pas afin de lui demander de la débarrasser d’un importun, et c’est pour le Dominant un devoir absolu de répondre immédiatement et efficacement à ce genre de demande, sans pour autant s’imaginer qu’il a droit à quelque avantage en retour.

 

L’Etiquette précise que « non », c’est « NON ». Ce n’est pas « oui » ni même « peut-être ». Un Dominant qui se dirait qu’il n’a rien à perdre en insistant commettrait une faute réelle, et par là-même il se déshonorerait…

 

L’Etiquette oblige à ce que l’on prenne parfaitement connaissance de l’annonce d’une personne avant de lui proposer quoi que ce soit, et que l’on respecte la nature de sa recherche. Si une femme docile recherche une Domina, il est exclu qu’un Dom ou qu’un soumis puisse la contacter et la harceler afin de lui proposer ses « services ».

 

Sous prétexte que le BDSM permet une sexualité libérée, de tristes sires s’imaginent que les dociles sont des chiennes en chaleur et qu’ils ont droit de leur parler de façon brutale et crue. Erreur impardonnable selon l’Etiquette ! Il ne vous viendrait pas à l’idée d’aborder la première fille dans la rue et de lui demander aussitôt ses pratiques sexuelles… Alors il n’est pas acceptable de le faire sur un chat ou ailleurs tant qu’un certain degré d’intimité ne l’y autorise.

 

Le vouvoiement est un fondement absolu de l’Etiquette. Il est inacceptable qu’une personne docile puisse tutoyer un Dominant, à moins que ce soit lui qui lui ait demandé expressément de le faire. Par défaut la soumise vouvoie, y compris son Maître ou sa Maîtresse, et elle n’a même pas à demander si elle peut tutoyer le Dominant. De même, il est inacceptable qu’une personne dominante puisse tutoyer une personne docile, même s’il la connait bien, à moins que celle-ci soit sa soumise ou sa charge (la « charge » est une soumise en cours de formation et qui est l’élève et la protégée d’un Mentor ; Ledit Mentor étant un Dominant mais pas son Maître).

 

Entre personnes dociles et entre personnes dominantes, le tutoiement est permis par l’Etiquette, sans qu’il ne soit encouragé cependant. Chacun fera à sa convenance, à la condition que son interlocuteur ne s’en trouve pas offusqué. Il est dans ce cas plus judicieux de commencer par vouvoyer la personne, et lorsque la relation est bien établie on peut alors envisager le tutoiement.

 

L’Etiquette veut que la personne docile s’adresse toujours à la personne dominante en utilisant, selon le cas, les termes « Monsieur » ou « Madame », sans oublier les majuscules surtout ! Attention aux majuscules et aux minuscules qui ont une importance énorme dans l’Etiquette... Oubliez une majuscule ou mettez-en une là où il ne le faut pas et vous aurez commis une faute grossière qui trahira votre manque d’éducation.

 

Jamais la personne docile ne doit dire « Maître » ou « Maîtresse » à un Dom ou une Domme qui n’est pas effectivement son Maître ou sa Maîtresse. La personne dominante doit s’adresser à la personne docile en utilisant seulement le pseudonyme de cette dernière. L’Etiquette interdit qu’un Dominant appelle une docile qui n’est pas la sienne « soumise », ou pire encore qu’il utilise un mot dégradant ou insultant pour l’interpeller.

 

C’est habituellement au Dominant de diriger la conversation et de poser les questions, et pour cela il doit y mettre les formes et se montrer respectueux et bienveillant. Ca ne signifie pas que la docile doive rester silencieuse et passive, mais si elle a une question à poser ou un point à évoquer, elle doit au préalable demander la permission de le faire (« excusez-moi Monsieur, puis-je vous poser une question s’il vous plaît ? »).

 

A la seule lecture d’un dialogue entre un Dominant et une docile on doit immédiatement savoir qui mène la danse, de qui émane instinctivement le pouvoir, le savoir et le charisme. Mais ceci ne veut absolument pas dire que le Dominant doive se montrer autoritaire, prétentieux ou hautain avec la docile !

 

La personne docile doit répondre sans délai et le plus franchement possible aux questions qui lui sont posées par le Dominant. Parfois une réponse basique suffit (« Oui Monsieur », « Non Monsieur », « Je comprends, Monsieur », « Je ne pense pas, Monsieur », « Je vous remercie, Monsieur » etc.…), mais il est souvent bienvenu de développer son discours. L’Etiquette précise qu’il est très incorrect de simplement répondre « Oui », « Non » etc.... En omettant d’y ajouter « Monsieur » ou « Madame ».

 

Je le répète car c’est important : La personne docile n’a pas à répondre aux questions qui la dérangent et qui sont posées par d’autres Doms que le sien. Elle n’a pas non plus à accepter d’engager une conversation si elle ne le désire pas. Mais l’Etiquette veut que le refus de communiquer soit exprimé clairement et poliment (Par exemple : « Je suis désolé Monsieur, mais je ne souhaite pas répondre à cette question / je ne souhaite pas poursuivre cette discussion. Bonne journée, Monsieur. »).

 

Pour les uns comme pour les autres, il est très impoli de laisser s’écouler un délai important entre deux réponses, ce qui sous-entend qu’il n’est pas correct de dialoguer avec plusieurs personnes à la fois, ou de faire autre chose en même temps que le dial (par exemple discuter et travailler alternativement). Si cela se produit, il faut alors prévenir son interlocuteur afin qu’il sache pourquoi il risque d’attendre après chacune de ses interventions, et lui demander s’il préfère remettre à plus tard la conversation en cours pour jouir d’une plus grande tranquillité.

 

L’Etiquette comprend également un certain nombre de principes qui codifient le langage écrit, et, nous l’avons vu, les majuscules et les minuscules jouent à ce titre un rôle majeur. L’objectif de cette codification est pluriel : Instaurer une manière particulière de s’exprimer au sein de la Communauté - faisant ainsi de ses membres des « initiés », rendre évident le statut de chaque personne (Dominant ou docile, avec un Collier ou pas), asseoir le pouvoir (et donc les responsabilités) des Dominants, encourager le raffinement intellectuel etc.…

 

Ainsi, les mots « Maître », « Maîtresse », « Dom », « Domme », « Domina », « Dominant » et « Mentor » s’écrivent toujours avec une majuscule. De même que « Etiquette », « Contrat », « Collier » (il n’est pas question ici de l’objet mais de la relation d’appartenance)… Il en existe beaucoup d’autres mais ils ne me viennent pas à l’esprit sur le moment. Les mots « soumise », « docile », « sub » et « esclave » s’écrivent au contraire toujours en minuscules.

 

Lorsqu’une personne docile s’adresse à une personne dominante, elle doit toujours mettre une majuscule au mot « Vous » (Par exemple : « Je Vous remercie »). Ceci traduit son respect et montre clairement qu’elle reconnaît le statut de Dominant à son interlocuteur. A la troisième personne du singulier ça donnera « Il », même en milieu de phrase. Cette règle se décline autant que possible dès lors qu’il est question d’appartenance à caractère BDSM. Par contre, lorsqu’une personne dominante s’adresse à une personne docile, elle doit toujours écrire « vous » (ou éventuellement « tu » si la situation le lui autorise) en minuscules.

 

L’Etiquette exige que le pseudonyme d’une personne docile soit écrit tout en minuscules, tandis que celui des Dominants doit comporter au moins une majuscule en son début (le bon goût veut que l’on évite les pseudonymes de hackers, genre « DArcK_mASteR//28 »…). Une exception toutefois : Lorsqu’un Maître est valablement et durablement fier de sa soumise, il peut décider qu’une majuscule soit définitivement placée au début de son nom. C’est un grand honneur (mais aussi une lourde responsabilité) pour une docile de voir son nom écrit ainsi, et tout initié comprendra dès lors qu’il est en présence d’une soumise « accomplie ». Fort logiquement, une personne qui écrit son nom avec une majuscule a un Collier, donc il serait malvenu de jouer le galant avec elle… Tout Dominant cherchant à séduire une soumise déjà « en mains » commet une faute impardonnable pouvant le placer au ban de la Communauté…

 

L’Etiquette prévoit qu’une personne docile peut expliciter le fait qu’elle soit sous Contrat en écrivant de manière spécifique son pseudonyme. Ceci permet à chacun de voir immédiatement que la soumise en question est déjà en mains et qu’il ne faut donc pas la convoiter. Pour ce faire, la soumise indique en premier le nom de son Dominant, puis ensuite vient son nom de soumise, entre parenthèses ou entre accolades. Par exemple, la soumise « Maeva » appartenant au Dom « Fabrice » écrira ainsi son pseudo :

 

Fabrice(maeva) ou bien Fabrice{maeva}

 

On observe parfois un espace entre le nom du Dom et la première parenthèse / accolade. Les parenthèses ou les accolades symbolisent le Collier, et le fait que le nom de la soumise soit placé après celui de son Maître (ou de sa Maîtresse) traduit le fait qu’elle est sous sa protection et sa domination.

 

Pour finir, bien que le sujet ne soit que partiellement traité j’en ai bien conscience (vos remarques et compléments d’information pourront donner lieu à une mise à jour de ce texte…), rappelons que si « BDSM » en tant qu’acronyme s’écrit toujours en majuscules, ce n’est ni « ds », ni « DS », ni « D\S » mais : « D/s ». Le « D » signifie « Domination » et s’il est en majuscule c’est qu’il exprime le pouvoir du Dominant ; Le « s » signifie « soumission » et s’il est en minuscule c’est qu’il traduit la docilité de la soumise ; Quant à l’antislash « / », s’il est dans ce sens là c’est pour montrer que le « D » appuie sur le « s » (s’il était dans l’autre sens, c'est-à-dire ainsi : « \ » il voudrait dire que le « D » pousse le « s ». C’est peut-être un peu ésotérique, mais à bien y réfléchir c’est plein de sens…

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Jeudi 5 mai 4 05 /05 /Mai 06:59

Être débutant ou débutante en BDSM

Comme dans n'importe quelle chose, en BDSM, il y a une première fois. C'est exactement notre sujet. Mon titre original était "la malédiction du débutant en BDSM". Je crois que, justement, c'est une malédiction d'être débutant en BDSM; vous aurez l'impression que ou bien, personne ne veut de vous ou encore vous êtes de la viande fraîche!

Dans ce monde parfait qu'est le BDSM (ah oui!???), Il y a une grande différence entre les hommes et les femmes débutants en BDSM, ce qui, crée cette situation que je décris comme "la malédiction du débutant ou de la débutante.

Pour les hommes:

Hommes Dominants:

Si vous êtes Dominant (Top) et nouveau en BDSM, il semble que cette situation est utilisée contre vous par des femmes, elles aussi, nouvelles en BDSM!!!! Il semble que les femmes recherchent des hommes Dominants avec de l'expérience, créant cette situation absurde pour les hommes Dominants qui débutent. La seule possibilité pour ces hommes de trouver la partenaire soumise; c'est de mentir ou de changer la vérité un peu!

Je suis le premier a insisté de rester honnête et de dire la vérité en BDSM, mais, comment un nouveau Dominant peu t'il se battre contre ce genre de situation! J'aurais tendance à dire que les femmes soumises en BDSM devraient changer leures croyances, mais, je crois qu'il y a plus de chance que les cochons aient des ailes avant que cela arrive! Il n'y a pas grand chose que les nouveaux hommes Dominant en BDSM peuvent faire!

Ma suggestion est de rester honnête. Si une dame veut absolument un Dominant avec de l'expérience, et que vous êtes débutant, il est mieux de la laisser aller voir ailleurs... et ce sera elle qui sera perdante. De toute façon, au premier problème, elle vous blâmera d'être débutant. Pire! Imaginez que vous avez menti à cette dame à propos que vous êtes inexpérimenté et qu'elle le découvre! De toute évidence, la confiance dans cette relation en prendra un coup! Maintenant, imaginez que cette soumise rends publique partout que vous êtes un menteur!!!! C'est vraiment une situation perdante / perdante.

Homme soumis:

Expérimenté ou pas, il est difficile de trouver une partenaire quand vous êtes un homme soumis. Par contre, si vous êtes jeune et beau, il est possible que vous ayez des problèmes similaires aux femmes. Patience et ténacité sont les mots clés!

Pour les femmes:

Être débutante en BDSM est très différent pour les femmes que pour les hommes.

Femme Dominante:

Croyez-le ou non, même si vous vous afficher comme soumis, il y aura des hommes s'agenouillant devant vous, vous suppliant de les dominer! Les femmes Dominantes sont extrêmement rares en BDSM (Je ne parle pas de certaines Pro-Dommes qui le font, plus pour l'argent que pour l'amour du BDSM). Oui, les femmes avec de l'intérêt pour le BDSM sont rares, si vous êtes Dominante, il suffit de le faire savoir et vous aurez une lignée d'hommes désirant se soumettre, même si vous êtes débutante!

Femme soumise:

Même aujourd'hui, il y a plus d'homme que de femme dans le lifestyle. Selon un sondage que nous avons fait en 2007, il y a environ 3 hommes pour chaque femme en BDSM (Dominante et soumise). Cela veut dire que les femmes soumises, elles aussi, sont très en demande, et curieusement, si elles sont inexpérimentées, elles sont encore plus recherchée! Les femmes soumises sans expériences sont une commodité rare et précieuse en BDSM.

Ici, je dois admettre avoir un problème avec cette situation. Moi et Catharine avons vu, dans le passé, des hommes Dominants faire des efforts surprenants pour trouver une partenaire sans expérience, pour avoir la possibilité de se "nourrir" de la réaction de ces femmes soumises débutantes. Ces Dominants donneront une éducation avec des valeurs à laquelle ils croient. Voici le problème, pour nous, une relation BDSM est une relation ou, lentement, les valeurs BDSM sont enseignées à la soumise dans le cadre d'une relation long terme. Hélas, ces Dominants ne veulent pas d'une relation long terme, ils veulent juste avoir le "rush" de l'émotion de la débutante et quand ils l'ont eu, ils ne se soucis aucunement de ce qui arrive à cette soumise, la laissant souvent brisée, blessée ou au mieux, très confuse à propos du BDSM. Nous avons vus et voyons cette situation trop souvent, résultant pour la soumise de quitter le BDSM. Le pire dans tout ça est que ces soumises étaient à la recherche d'une relation long terme!

Si vous êtes une jeune et jolie femme, il y aura une lignée d'homme désirant vous avoir comme partenaire. Vous êtes un trophé qu'il voudrons, souvent, montrer, mais hélas, certains Dominants, après avoir joué avec leur nouveau jouet, l'abandonnerons pour trouver un autre jouet "neuf"......! Si vous croyez ne pas être jeune et jolie, attention, vous serez choqué de voir que beaucoup d'hommes croient le contraire!

La croyance pour une soumise qu'il est mieux de trouver un Dominant d'expérience est toujours populaire. Il est ok d'avoir une relation de courte durée pour un jeu BDSM, mais, Si vous êtes à la recherche d'une relation de longue durée, soyez prudente de ne pas ignorer un Dominant qui aura moins d'expérience car il peut être moins expérimenté, mais, malgré ça être le meilleur pour vous! Pour ne pas créer de malentendu, oui, il est possible d'avoir une relation long terme avec un Dominant d'expérience, mais, si celui-ci a acquis toute cette expérience, ou est donc sa soumise? Pourquoi n'est-elle pas avec lui encore? Tout comme dans la vie, en BDSM l'adage "tout ce qui brille n'est pas or" s'applique!

Le BDSM est un monde sans merci quand vous êtes débutant, on vous considère non désiré ou encore comme une proie. Pourtant, je crois en l'intégrité et le respect en BDSM et que la seule façon de survivre est d'être honnête et prudent. Oui, nous voulons cette relation rapidement, mais, il ne faut pas vous ruer dans une relation trop rapidement. Gardez le focus et prenez le temps de négocier quand il en sera le temps.

Soyez patient. Si vous êtes un homme, rappellez-vous que les chances sont contre vous, pourtant, nous voyons souvent des hommes trouver des partenaires. Si vous êtes une femme, soyez prudente!

 

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Jeudi 5 mai 4 05 /05 /Mai 06:56

il est impossible de faire une classification propre de ce qu'est les différents types de BDSM.

Diane Véra, dans son texte "les 9 niveaux de soumission" fait une première tentative de classement dans 9 groupes, mais, la grande majorité des gens qui essaie de se situer dans ce classement arrive toujours à la conclusion qu'il se situe entre 2 groupes et non pas dans un groupe précis, bref, encore une question de nuances.



"BDSM est un mot qui décrit trois aspects, mais qui sont souvent mêlé dans les différents aspects de la sexualité qui sont; Bondage et Discipline (BD), Dominant et Soumis (DS) et finalement Sadisme et Masochisme (SM)"

Commençons avec ces 3 aspects, mais, pour des questions pratiques, dans le désordre:

DS:

Domination et Soumission. Beaucoup décrivent cet aspect en parlant de l'échange de pouvoir. Certaines personnes vont désirer de donner ou prendre le contrôle du partenaire pour une période courte ou de longue durée. Ce désire de donner ou prendre le pouvoir peut être fait par jeu, (échange de pouvoir de courte durée en général) ou encore, pour certains, ce désir de faire l'échange de pouvoir sera créé par un besoin ; besoin de prendre le contrôle ou encore le besoin de donner ce contrôle sur une période beaucoup plus longue, voir permanente (24/7). Certains auteurs ont décrit cet échange de pouvoir sous le terme anglais " surrendering " (venant du verbe anglais to surrender traduction ; se donner, s'abandonner.). Pour l'exemple, beaucoup d'hommes rêvent de donner le contrôle de leurs vies à une femme Dominante. Pour beaucoup de soumis et soumise, cet abandon est une forme de liberté pour eux (ce n'est pas une blague !) Du coté de la gents gais masculins, on parle des "Daddys". Pour certains hommes hétérosexuels, ils veulent une " Maman " qui s'occupe d'eux…

Pour certains autres, DS veut dire Discipline. Pour cet article, disons juste que la discipline fait parti de cet échange de contrôle.

S&M:

Sado Masochisme. C'est simplement la composante douleur dans la relation BDSM. Certains veulent la douleur (reçu ou donné) pour la pureté de celle-ci, pour s'y baigner et jouir des effets de celle-ci désirant les endorphines causé par celle-ci, ou les deux. Pour certains autres, la douleur n'est qu'un outil pour la discipline. Certains ne veulent pas la douleur, mais, aiment la mise en scène autour de la douleur (On en parle plus loin !)

BD:

BD pour bondage (ligotage). Les liens sont utilisés en BDSM pour des raisons pratiques (durant une session de S&M pour la sécurité de la soumise (ou du soumis), l'empêchant de bouger lors d'une session de flogging), pour la punition (discipline) ou encore pour le côté fétiche du (de la) soumis(e) ou encore du (de la) Dominant(e).

 

Si tous les adeptes du BDSM aimaient les 3 composantes du BDSM d'une façon égale, nous n'aurions qu'un seul type de jeu BDSM et d'adeptes BDSM. Nous savons tous que ce n'est pas le cas, certains n'aimeront pas le SM, d'autres en raffoleront, pour d'autre, le bondage n'est pas dans leurs fétiches, ou encore, il y en a que le seul fait d'être attaché peut être suffisant pour jouir et finalement, certains ont un besoin de se soumettre à un(e) partenaire Dominant(e), d'autres ne voudront absolument pas se soumettre.

On peut donc assumé que chaque joueur BDSM qui auront des style différents, auront nécessairement une préférence plus ou moins grande (si ce n'est pas un dégoût) pour chaque composante du BDSM.

Ajoutons maintenant d'autres composantes externes :

Fétichisme:

Latex, cuir, urine, travestisme, mise en scène autour d'une scène BDSM dans un donjon.

Le fétichisme se décrit comme une fascination "sexuel" face à certains objets inaniméss ou encore parties de l'anatomie humaine, pouvant mener, même, à un orgasme en présence du dit objet ou partie de l'anatomie.

Donc, les vêtements (bas nylon, dentelles, sous-vêtements), ou encore le matériel de ceux-ci (latex, cuir), certains objets (dildos, fouets, menottes, colliers, souliers) sont des fétichismes; pied, fesse, poitrines pour le fétichisme de l'anatomie. Le travestismes ou encore, la fascination pour l'urine ou les matières fécales sont aussi considérés comme des fétiches.

D'une façon technique, le BDSM n'est pas un fétiche, mais, beaucoup parlent de leurs fétichismes pour le BDSM, bref, leurs intérêts pour le BDSM.

Sexe Kinky:

Aspect " kinky (coquin) ", sexe, bisexualité.

Pour une majorité, le BDSM est sexuel. Mais pour d'autres, le BDSM est une philosophie de vie qui inclut une composante sexuelle, mais qui dans certains cas, peut être secondaire pour eux. Pour beaucoup, le BDSM est quelque chose qui les "allument" et qui se termine souvent par un orgasme sexuel.

Les aspects alternatifs sexuels peuvent être aussi inclus dans leurs BDSM, comme la bisexualité qui peut être "forcée" ou volontaire.

Finalement, pour d'autres, le BDSM n'est qu'un jeu temporaire menant à une bonne "fourre" en condition fétichisme.

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Jeudi 5 mai 4 05 /05 /Mai 06:47

BDSM est un mot qui décrit trois aspects, mais qui sont souvent mêlé dans les différents aspects de la sexualité qui sont; Bondage et Discipline (BD), Dominant et Soumis (DS) et finalement Sadisme et Masochisme (SM)

BDSM est une orientation sexuelle, qui, historiquement, a été perçue par les psychologues, comme un désordre mental de la même façon que l’homosexualité et la masturbation étaient perçues. Aujourd’hui, l’étiquette «désordre mental» a été enlevée et les études démontrent, qu’une partie significative de la population (selon certaines études, près de 17 pour cent de la population) pratique une forme ou un autre de la BDSM et que, 58 pour cent d’entre eux, ont des intérêts BDSM.

Contrairement à la croyance populaire, BDSM n’est ni sexiste ou dégradant. Sexiste, par définition, impose un rôle de domination et de soumission, avec les sentiments selon le genre des personnes. Dans la philosophie BDSM, ces rôles et sentiments, sont choisi d’une façon consensuelle, librement. Il y a une honnêteté en BDSM, une ouverture à propos des besoins intérieurs qui dépasse le genre des participants.

BDSM n’est pas non plus un fétichisme. Un fétichisme va substituer un objet à la place d’une relation sociale. À cause de la necéssité de la confiance, de la communication et de l’échange de puissance, souvent la BDSM va inclure une relation sociale. La réalité et la relation BDSM vont souvent donner la chance, aux participants d’explorer les fantasmes profonds à tous et chacun.

La croyance populaire est que le partenaire Dominant ou sadiste, fait comme il(elle) l’entend sans jamais s’occuper des besoins, désire ou de la sécurité du (de la)soumis(e) ou partenaire masochiste. Ceci est loin de la réalité et complètement faux! Dans le réel, c’est normalement le(la) soumis(e) ou masochiste qui dicte les limites à ne pas dépasser dans la relation par l’utilisation de ce que l’on appelle le "safeword" et de limites négociés.

La BDSM peut-être dangereuse, certaines activité BDSM ou scène, tel qu’on les appelle, le sont plus que d’autres. C’est la raison, pour laquelle, que la sécurité doit être une réalité impérative dans les jeux. Si en doute, toujours arrêté le jeu et poser des questions, faire des recherches. Jamais prendre de chances Avec la sécurité de quelqu’un. Rappelez-vous, il y a des moments où, vous avez la vie de quelqu’un entre vos mains !

Encore plus important, la BDSM est un choix fait d’une façon individuelle. Il n’y a aucune lois ou règles, qui dicte ce qui est vrai ou faux, à part des réalités de sécurités. En laissant tomber les standards de ce qui est taboo, les participants de la BDSM ont la chance d’expérimenter et d’avoir du plaisir dans une grande variété d’expérience, et de vivre plusieurs de leurs phantasmes érotiques.





Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Jeudi 5 mai 4 05 /05 /Mai 06:44

Safewords ( il n’existe pas de traduction française de ce mot ) - il s’agit d’une sorte de code entre le Maître ou la Maîtresse et le(la) soumis(e) .

Ce mot de code , ce "safeword" est un moyen de s’assurer que le jeu BDSM et bien consensuel. Un jeu BDSM se doit d’être consensuel , là réside la différence entre une scène érotique, excitante et un horrible et bien réel acte de viol .

Un des frissons provoqué par un jeu BDSM est bien sûr que les limites sont à chaque fois reculées , afin de découvrir de nouveaux niveaux de sensations . Ceci est bien évidemment excitant et désiré mais cela doit être aussi progressif. Le (la) Dominant(e) comme le(la) soumis(e) souhaite aller plus loin mais ils ne sont pas télépathiques et il n’est pas toujours aisé de savoir quand le(la) soumis(e) en a vraiment assez. Un " safeword" est donc un mot que le soumis peut utiliser pour faire cesser immédiatement une scène ou un jeu. Ce moyen peut devenir nécessaire pour plusieurs raisons. Disons par exemple que le(la) soumis(e) reçoit une bonne fessée et que subitement cela ne lui semble plus agréable . En utilisant le safeword , le soumis dit en fait "STOP" à son Maître ou sa Maîtresse , il l’avertit que quelque chose ne va pas ,que la scène ne fonctionne plus pour lui ou pour elle. Peut-être a-t-il passé son seuil de tolérance , ou il a un problème avec ses liens ou simplement il est trop fatigué pour pleinement jouir de la scène. Un(e) soumis(e) peut très bien se trouver en présence d’un Maître ou d’une Maîtresse qu’il ne connaît pas bien et il est important de communiquer son désir d’arrêter , spécialement si le(la) soumis(e) est attaché(e) et réduit à l’impuissance. Quand un "safeword" est prononcé , il doit toujours être pris au sérieux et le jeu doit être immédiatement arrêté. Si le(la) Dominant(e) ne respecte pas ce "safeword" , il y a fort à parier qu’Il ou Elle ne respectera pas non plus d’autres limites et le(la) soumis(e) doit décider s’il souhaite vraiment continuer à jouer avec quelqu’un qui ne reconnaît pas les limites.

Mais pourquoi donc utiliser un mot de code ? Facile ! Fréquemment , dans le jeu , le(la) soumis(e) est amener à supplier , à demander grâce , et donc "non" ne signifie pas vraiment "non". Un mot de code permet aussi au(à la) Dominant(e) de savoir qu’Il / Elle ne pousse pas le(la) soumis(e) plus loin qu’il ne puisse le supporter. Ceci étant dit , il est toujours de la responsabilité de Dominant(e) de garantir un jeu sûr et celui – ci ne peut se retrancher derrière l’excuse " mais tu n’avais qu’à utiliser ton mot de code ". Un(e) soumis(e) sous l’effet de la douleur ou emporté par l’extase peut ne pas avoir la présence d’esprit ou ne plus être capable d’utiliser son "safeword" . Donc c’est au(à la) Dominant(e) , qu’il appartient de contrôler la situation et d’être vigilant à ce qui se passe à chaque instant. Dans une situation où le(la) soumis(e) ne peut parler parce qu’il(elle) est bâillonné(e) , il(elle) peut utiliser un geste à la place. Ceci peut être aussi simple qu’un clignement des yeux ou quelques billes voire un mouchoir tenu dans la main et qui quand il tombe signifie que le mot de code a été donné.

Une variation utile du principe du mot de code pour tout arrêter est le mot de code pour ralentir (slowword) , un mot que le(la) soumis(e) prononce quand il ne veut pas véritablement arrêter le jeu mais quand il souhaite avertir le(la) Dominant(e) qu’il est sur le point de donner le "safeword". Par exemple , le jeu est en train de devenir trop intense , toujours acceptable mais néanmoins proche du point d’intolérance . Ce mot pour ralentir peut signifier n’importe quoi depuis " je Vous en supplie ! Ne me frappez pas plus fort! "jusque "je ne supporterai pas cela plus longtemps".

Une variation moins fréquente du "safeword" est le "goword" ou un mot utilisé par le(la) soumis(e) pour dire :" j’aime vraiment ceci " et si ce mot est utilisé dans une scène s/m , cela veut dire que plus de douleur est souhaité.

Le "safeword" le plus utilisé est "rouge" , avec "jaune" comme "slowword" et "vert" comme "goword" , mais n’importe quel mot choisi de commun accord peut convenir . Il faut toutefois s’assurer que le mot ne sonne pas comme un autre mot utilisé dans le jeu et qu’il soit évident . Par exemple "détresse" pourrait être confondue avec "Maîtresse" s’il n’est pas prononcé d’une manière claire et distincte.

Il est parfois difficile d’utiliser un mot de code. Il est important de réaliser que personne n’est parfait . Cela peut parfois signifier qu’une limite a été rencontrée alors que le(la) Dominant(e) ignorait qu’il y en ait une à ce stade ou qu’Il(elle) était fatigué(e) ,déconnecté(e) et donc qu’Il n’était plus en phase avec son / sa soumis(e) . Cela arrive à tout le monde de temps en temps. Si ,en tant que Dominant(e), Vous Vous sentez épuisé(e) et que Vous souhaitez arrêter la scène , ou si Vous rencontrez une réaction vigoureuse à laquelle Vous ne Vous attendiez pas et que Vous n’êtes pas sûr de comment continuer , Vous pouvez aussi utiliser un mot de code. Un " safeword" n’est donc pas seulement réservé aux soumis(es). Si vous en tant que soumis(e) , vous avez l’impression que Votre Maître ou Maîtresse va trop loin et que vous ne souhaitez pas continuer , et qu’il n’y a plus de plaisir , c’est donc le bon moment pour utiliser ce "safeword" , votre Dominant(e) vous sera gré de l’avoir fait , de Lui avoir fait savoir ou vous en étiez.

Dans tous les cas de jeux S/M, existe une possibilité de devoir arrêter le jeu brutalement. Si vous convenez de cette possibilité à l’avance et si vous discutez des types de remèdes et de réconforts qui seraient appropriés , cela rendra toute récupération après un accident plus facile et plus agréable. Et ce n’est pas parce qu’une scène tourne mal qu’il faut croire que Vous ou Votre partenaire est fondamentalement mauvais ou déloyal. Des erreurs peuvent arriver . ( Si votre partenaire ne veut pas entendre vos remarques à la suite d’une mésaventure , ou s’il minimise ou tourne en dérision vos inquiétudes , vous serez peut-être dans l’impossibilité d’éviter de futurs désagréments . Si votre relation ne s’enrichit pas lors de ces expériences malheureuses , c’est peut-être qu’elle n’est pas prête à vivre de nouvelles aventures S/M).

En conclusion , tous les adeptes du BDSM n’utilisent pas ces mots de code . Certains ne les trouvent pas utiles pour le style de jeux qu’ils préfèrent , pour eux une communication d’un type plus direct suffit. D’autres partenaires considèrent que leur besoin d’un mot de code diminue graduellement au fur et à mesure que la connaissance qu’ils ont l’un de l’autre s’accroît. Mais pour beaucoup de gens qui entreprennent leurs explorations ( et aussi pour beaucoup qui ont déjà maintes fois exploré ) ces mots de code se sont révélés très utiles. Les mots de code sont par conséquent chaudement recommandés par les membres du cercle BDSM.


Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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