Articles BDSM

Lundi 16 mai 1 16 /05 /Mai 06:19

1 – Par mensonge ou omission, la vérité tu ne travestiras :
En aucun cas la soumise ne doit dissimuler ou travestir la vérité a son Maître. Elle devra lui faire part spontanément de ses soucis de quelque nature que ceux ci soient. Elle devra lui confier spontanément ses désirs, ses envies, ses besoins, ses fantasmes. Elle devra exprimer ses peurs, ses craintes et ses doutes.

2 - Ton temps libre, tu me consacreras :
Le soumise se tiendra constamment à disposition du Maître pour l’accueillir ou se rendre à ses convocations. A tout instant elle se tiendra prête à satisfaire ses désirs et à obéir à ses ordres. La soumise doit s’assurer que son Maître sait à tout moment où elle se trouve. Elle doit s’assurer qu’elle est joignable a tout instant.

3 – Jamais mes décisions, tu ne contesteras :
La soumise ayant toute confiance en son Maître et lui ayant remis son pouvoir, elle s’en remet donc intégralement à lui et à son jugement. Dans le cas d’une incompréhension d’une intention de son Maître, la soumise acceptera de se prêter à ses exigences, mais pourra lui mentionner son incompréhension.

4 - A mon plaisir et à mon bien être, tu veilleras :
La soumise devra constamment veiller au bien-être de son Maître. Elle ira au devant de ses désirs. Elle fera passer le plaisir du Maître avant le sien, elle veillera à ce que son propre plaisir ne fasse pas obstacle à celui du Maître.

5 – Une attitude respectueuse, tu adopteras :
La soumise aura en permanence une attitude respectueuse vis a vis de son Maître. Ainsi ses paroles seront judicieusement choisies, ne seront jamais agressives et encore moins ne manifesteront un quelconque signe d’impatience ou d’énervement.

6 - Parée et irréprochable, toujours tu seras :
La soumise veillera à être en permanence désirable pour son Maître. La soumise portera avec fierté les tenues que son Maître lui impose. En l’absence du Maître la soumise portera des tenues neutres et évitera de provoquer le regard des autres hommes.
La soumise maintiendra en tout temps une hygiène impeccable et veillera en particulier à la propreté de ses orifices.

7 - De ton corps, aucun accès tu ne me refuseras :
En présence de son Maître, la soumise devra en tout temps et tant que celui-ci lui laisse la liberté, laisser ses différents orifices à la portée de son Maître et lui en faciliter l’accès. Celui-ci disposera intégralement de sa soumise. Il pourra donc tout à loisir s’amuser avec elle .

8 - De tes fautes, le châtiment tu imploreras :
Pour chaque infraction à une des règles du contrat ou à une des consignes données par le Maître, une punition sera infligée à la soumise. L’importance de la punition dépendra naturellement de la gravité de la faute, mais aussi de qui aura rapporté la faute en premier. Si la faute est avouée par la soumise avant qu’elle ne soit constatée par le Maître la punition sera moindre.
Dans tous les cas la faute sera consignée dans un journal des fautes afin d’y enregistrer la punition s’y rapportant et d’apporter les correctifs nécessaires à l’éducation de la soumise.

9 - Les punitions avec gratitude tu subiras :
Les punitions seront vécues comme des marques extrêmes d’attention de la part du Maître visant à faire progresser la soumise. En conséquence de quoi, la soumise s’obligera à remercier le Maître pour cette attention en lui donnant toutes marques d’humilité et d’affection.

10 - Avec quiconque, le même comportement tu adopteras :
La soumise devra constamment avoir une attitude respectueuse vis a vis des autres Maîtres afin de ne pas ternir le collier qu'elle porte. Devant l’inconduite d’un Maître, elle devra lui rappeler poliment mais fermement qu’elle est la propriété exclusive de son Maître et que toute inconduite à son égard est une insulte à son Maître.

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Samedi 14 mai 6 14 /05 /Mai 07:01

Bandeau et de la privation sensorielle, de la source d’excitation et d’exaltation de l’esprit qui en résulte.

En BDSM, le bâillon fonctionne de la même façon : il prive de la parole. Plus ou moins selon sa consistance : simple tissu, foulard ou bâillon plus sophistiqué.

Le fait est que de ne pouvoir s’exprimer est tout à coup entrer en étrange pays dans son propre paysage intérieur.

Le bâillon fait selon moi, mauvais ménage avec le bandeau, d’un simple point de vue esthétique tout d’abord…Mais là, il s’agit d’un avis personnel, certaines s’aiment encagoulées à l’extrême. Cela n’est pas mon cas.

Là où les mots ne peuvent plus dire, il faut que ce soit le regard qui parle. La photo que j’évoquais traduisait très bien cela. Celle que j’ai trouvée pour vous aussi, même si ce regard là est moins expressif que celui dont je me souviens …

Ah ! Que de choses on peut faire passer dans un regard !

L’angoisse, la peur, omniprésentes, qui font partie intégrante de ce jeu amoureux… La supplique parfois…Et comme ne pouvoir parler que par les yeux vous fait sentir petite, démunie…
Le bâillon ne permet même pas de « dédramatiser » les choses par le biais d’un sourire, comme le fait le bandeau…

Là, vous n’avez plus que vos yeux.

Que vos yeux pour dire l’amour aussi.

Et cependant, quelle expérience intime ! Ce foulard qui s’imprègne peu à peu de votre salive, laissant à peine filtrer quelques soupirs, cris ou gémissements.

Ce bâillon qui vient se rajouter à vos liens vous donne l’incroyable sentiment de devoir chercher en vous d’autres ressources que les mots, ces mots auxquels nous sommes si habitués. C’est toute une « expression corporelle » qui se met là en jeu. Tout un travail sur soi.

L’inverse exact d’une séance psy…Rires.

Mais quasiment le même résultat. Rires encore.

La parole étouffée vous fait plonger en vous. Elle fixe d’autres termes. Vous accomplissez un chemin, les yeux dans les yeux de l’autre : il devient votre seul interlocuteur, tout ce que vous lui dites de vos yeux revêt une importance extrême.

Plus de vaines paroles comme dans la vie de tous les jours (surtout pour moi qui suis une incorrigible bavarde !)

Le bâillon, c’est aller d’un coup de baguette magique à l’essentiel. Au vrai moi.

Pour toi.

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Samedi 14 mai 6 14 /05 /Mai 06:59

BDSM: LES REGLES DU BDSM. 

 

LES JOUEURS

Les apparences font croire que tous les pouvoirs de cette relation vont du Dominant vers l'esclave. Ceci est quelque peu simpliste. Les deux parties ont des pouvoirs, mais selon des moyens différents. Le Dominant dispose de l'autorité suprême. La soumise est en réalité à l'origine de la plupart des actions.Pour prévenir une mauvaise compréhension des rôles de chacun, les joueurs devraient comprendre les différences entre Dominant ou Maître(sse), et soumise ou esclave.

LE DOMINANT

De nombreux Dominants débutants croient qu'ils n'ont qu'a donner à leur soumise tous les ordres qu'ils voudront. Il n'en est rien. En réalité, il y a beaucoup à dire sur ce qu'est un vrai Dominant. La domination ne consiste pas simplement à donner des ordres aléatoires. Un bon Dominateur s'attachera à trouver le moyen de donner à sa soumise le désir de lui plaire. Un Dominateur est un protecteur, un professeur, un amant de la soumise.En tant que protecteur, il doit être plus fort que la soumise, et plus fort que les autres hommes de l'entourage de la soumise. Ceci ne signifie pas qu'il doive être plus fort physiquement ou plus grand. Nous parlons de la force de caractère et de la personnalité.

En tant que professeur, le dominateur doit être un sage, et par-dessus tout, un juste. Il ne doit pas punir arbitrairement la soumise. Toute punition doit avoir une raison. Dans le cas contraire, la confiance et la sécurité de la soumise sont brisés. Le Dominant doit être respecté par la soumise. Le respect est une qualité méritée par le Dominant s'il est juste, d'un jugement rapide et capable de justice et de récompense envers sa soumise. Le dominateur n'est pas là pour infliger souffrances et dégradations à la soumise, mais pour lui indiquer les moyens et le chemin pour lui plaire et l'aimer.

Comme amant, le dominateur est aimant, et le cas échant, dur. Il est conscient qu'il est la seule source de plaisir de la soumise. Il ne doit pas négliger ce point. Le dominateur doit être, lorsque les circonstances l'exigent, gentil, compréhensif, tendre avec la soumise. Une relation Dominant/soumise n'est pas un abus de pouvoir. Il appartient au dominateur de faire attention au bien-être de la soumise. Si la punition est requise pour arrêter une action négative de la soumise, celà est du ressort du Dominant. De la même façon, les bonnes actions de la soumise doivent également être notées par le Dominant et faire l'objet de tendresse et d'amour.

 

LA SOUMISE

Le rôle de la soumise apparaît comme étant plus simple. En réalité, la soumise joue un rôle déterminant dans le développement de la relation B&D.; Le rôle primaire de la soumise est d'obéir aux ordres du Dominant et de lui faire plaisir. Etre soumise ne signifie pas être un paillasson aux pieds du Dominant. La soumise est la compagne, l'étudiante, l'amante du Dominant. En tant que compagne, la soumise est traitée avec respect et dignité, est autorisée à émettre des opinions et peut partager les activités du Dominant. Sur ce point, la soumise est l'égale du Dominant. En tant qu'étudiante, la soumise doit apprendre à faire plaisir au Dominant et, quand ceci est fait, aspire à être récompensée par le Dominant.De la même façon, en cas de non respect d'un ordre, la soumise est en droit de s''attendre à la punition et à la démonstration du droit chemin.En tant qu'amante, la soumise fait tout son possible pour plaire au Dominant car, par principe, elle s'occupe du bien-être de son Dominant. La soumise ne fait pas celà par crainte de représailles et de souffrances, ni dans un but de rétribution, mais parce qu'elle veut faire plaisir à son Dominant. Elle ne veut pas décevoir son Dominant. La soumise tire son plaisir du plaisir qu'elle procure à son Dominant.

 

RÈGLES DE BONDAGE ET DE DOMINATION

Pour qu'une telle aventure puisse être viable, elle doit s'appuyer sur des règles de base. Nous comprenons parfaitement que chaque couple est différent et que chaque relation B&D est différente. Cependant, des règles de base existent, au-delà desquelles vous êtes hors-jeu de ce qui est considéré comme étant du B&D. Chaque couple aura son propre règlement. Je pense néanmoins que quelques principes sont universels.

* Aucune blessure ne doit-être infligée à la soumise. Cela ne signifie pas que les fessées, la discipline et les corrections n'existent pas. Elles doivent simplement être calculées de façon à ne pas infliger de blessures, physiques ou mentales, durables à la soumise. En B&D, la souffrance est parfois utilisée pour corriger le comportement. Elle n'est en aucun cas le point central de la relation.

* Agrément préalable des limites. Il s'agit simplement de se mettre d'accord sur ce que chacun fera ou ne fera pas. Ces limites varient d'un couple à l'autre. Cet accord préalable place simplement les frontières de la relation. Il est primordial de discuter honnêtement, librement, des limites que chacun a souhaité placer avant d'entamer une relation B&D. Ces limites ne seront pas transgressées sans, au moins, une discussion préalable. Ces frontières évoluent au fur et à mesure de l'évolution de la relation.

* La soumise devrait disposer d'un " mot-clé " lui permettant de stopper l'activité en cours. Ce mot-clé doit être comprit par les deux parties comme nécessitant l'arrêt de l'action. Cet arrêt peut être le fait de la soumise en cas de grande souffrance, ou du Dominant pour clarifier une situation risquant de dépasser les limites fixées. B&D est supposé apporter du plaisir aux deux parties. Limites et mot-clé sont les garanties que la situation reste sous contrôle des deux parties. Si le Dominant décide qu'une est nécessaire, et que cela pose un problème majeur à la soumise, le mot-clé sera utilisé pour éviter au Dominant de faire une interprétation erronée de la volonté de la soumise. Cela ne signifie pas que la nouvelle séance de fouet n'aura pas lieu. Mais que le Dominant aura l'opportunité de prendre en compte l'opinion de la soumise avant de continuer.

La communication entre le Dominant et la soumise est essentielle dans la réussite de la relation B&D. La soumise doit accepter de parler de ses sensations et le Dominant doit y être réceptif. Le Dominant doit également être attentif aux signes non verbaux que peut donner la soumise. Pour une relation satisfaisante, il est utile d'avoir des affinités sous-jacentes avec le (la) partenaire. Le Dominant essaie de mener la soumise à la perfection de ce que la soumission doit-être. La soumise doit accepter ce but. Si l'un de ces points n'existe pas, la relation B&D se dégradera très rapidement en une relation abusive, ou alors les deux partenaires se sépareront, insatisfaits.

Le B&D a pour but l'épanouissement des deux partenaires. Frontières et mot-clés permettent de s'assurer du respect de ce principe. Ils ne constituent en aucune façon un renoncement aux principes d'obéissance. Avec le temps, l'utilisation des frontières et des mots-clés peuvent s'estomper, cependant, bien des couples expérimentés continuent de les utiliser.

 

RÉCOMPENSES ET PUNITIONS

C'est là que beaucoup de relations B&D tombent en ruine. Punitions trop sévères pour des fautes mineures, ignorance des bonnes actions et oubli manifeste de fautes conduisent la rupture de la relation. Si un Dominant ne punit pas des fautes majeures, ou ignore les bonnes actions de sa soumise, les conventions acceptées dans le cadre de la relation sont rompues. C'est là que le Dominant montre son vrai visage. Il ne doit pas se contenter de contrôler la soumise, mais il doit aussi se contrôler lui-même.

Au début de la relation B&D, la tendance est forte de se mettre d'accord sur une longue liste d'actions correctes et incorrectes. Mais si le Dominant ne se rappelle pas de toutes, la soumise est " trompée " et, dans les faits, perd le respect pour lui et son pouvoir. Il est plus judicieux de commencer avec quelques règles, et avec le temps, de les étendre au fur et mesure de l'évolution de la relation.

La surenchère de la punition est également néfaste. Si le Dominant est cruel ou vicieux, la soumise se contentera de faire ce qui est nécessaire pour s'éviter les punitions. Avec le temps, elle perdra le désir de plaire au Dominant. Celui-ci se rendra un jour compte que son emprise n'est qu'une façade et qu'il a perdu le contrôle sur la soumise.La punition est un outil pour corriger les manques de la soumise. ELLE NE DOIT JAMAIS INTERVENIR SOUS LE COUP DE LA COLERE. Ce point est fondamental.

En punissant sous le coup de la colère, des blessures peuvent apparaître, les limites ne plus exister, les mots-clés ignorés. Cette situation est très dangereuse. Le Dominant qui sévit sous le coup de la colère est dans une zone d'abus. En B&D, le Dominant se soucie des sensations de la soumise. Il est très difficile de prendre le recul nécessaire quand on est en colère. La souffrance n'est pas le but de la relation B&D.

Elle peut simplement être un outil supplémentaire de la disposition du Dominant pour garantir le respect des règles.Les punitions n'impliquent pas forcément la souffrance. Restriction de mouvement, humiliation, mots crus, ou un simple regard peuvent punir une soumise. Des privilèges peuvent être révoqués, comme par exemple s'asseoir sur les chaises ou être contrainte par le Dominant à dormir par terre ou au pied du lit. Il existe plein de manières de punir une soumise. Gardez les manières sévères pour les infractions majeures. Si vous battez un chien tous les jours, vous n'obtiendrez rien d'autre qu'un chien coléreux et incontrôlable. Il en est de même pour une soumise et une soumise colérique est bien plus imprévisible qu'un chien. La punition doit toujours être suivie d'une récompense lorsque la soumise a rectifié la situation. La soumise doit être autorisée à corriger sa faute, qui doit ensuite être oubliée.

Les récompenses montrent à la soumise que le Dominant est content. Elles sont des éléments tangibles montrant l'amour et l'attention du Dominant pour sa soumise à l'occasion d'actions positives. C'est là qu'apparaît le vrai pouvoir du Dominant. La récompense peut prendre des formes diverses : un baiser, une caresse, des fleurs, une petite lettre, ou une longue soirée tendre à faire l'amour. Les récompenses montrent à la soumise que son Dominant pense à elle et s'intéresse à son bien-être. Elles confirment son propre comportement et le renforce. C'est ainsi que le Dominant crée la volonté de lui plaire.

 

                   TECHNIQUES DE DRESSAGE

Le respect de la soumise est très important lors de cette phase. En qualité de Dominant, vous êtes tenu d'extraire le meilleur de votre soumise, pas de casser son esprit ou de la transformer en robot.

Même dans le dressage, certaines règles sont à respecter.* Ne frappez jamais le visage de la soumise. Une caresse un peu appuyée du revers de la main est généralement suffisante pour faire le travail. Vous pouvez aussi mettre vos mains sur le visage de la soumise pour lui montrer votre domination.

* Ne jamais blesser la peau volontairement. En cas de blessure, suspendez immédiatement l'action. Désinfectez la plaie et soyez attentionnés avec votre soumise.

* Ne laissez jamais une soumise ligotée sans surveillance. Des accidents peuvent se produire et la soumise ne pourrait pas se défendre.

* Ne pratiquez jamais le dressage sous l'emprise de la colère.

* Ne pratiquez jamais le dressage sous l'emprise de drogues ou d'alcool. Ceci est vrai pour le Dominant et pour la soumise.

* Expliquez toujours pourquoi la sanction est donnée. Toute sanction doit avoir une origine. La sanction arbitraire, sans but, entrave à terme la rupture de la confiance de la soumise en son Dominant.

* La punition doit être en rapport avec la faute.

* La discipline doit toujours être suivie de tendresse. L'infraction est sanctionnée, et appartient ensuite au passé. En tant que Dominant, ne gardez pas de rancune envers votre soumise. Laissez votre soumise être amnistiée par vous.

 

                                      CONCLUSION

Il existe une grande variété de techniques que peut utiliser un Dominant. Ces techniques varient d'un couple à un autre. Vous devez apprendre à connaître votre soumise et découvrir par vous-même les techniques qui donnent les meilleurs résultats.

Les récompenses sont tout aussi importantes. Les actions correctes doivent être récompensées par le Dominant, faute de quoi, la soumise perd toute raison d'obéir aux ordres du Dominant. Je donne à mon esclave une simple fleur, un petit mot tendre, ou une simple caresse d'amoureux. La récompense est en fonction de l'action ayant fait plaisir au Dominant. Dans certains cas, une fessée peut être considérée par certaines soumises comme une récompense. C'est pourquoi, le Dominant doit connaître la soumise à la perfection. Chaque soumise (tout comme chaque Dominant) est différente. Il est très difficile de donner une méthodologie pas-à-pas pour punir ou récompenser une soumise. Certaines soumises sont en totale soumission. D'autres, ont une volonté très forte. Dans tous les cas, la punition est pour la correction, la récompense est pour la gratification. Si plus de correction est nécessaire, n'hésitez pas à procéder à l'escalade dans la punition. Appliquez le volume de punition qu'impose la faute.

Ne menacez pas de punir, faites-le! Le respect de la soumise pour son Dominant n'en sera que plus grand. N'oubliez pas que la force de la soumise réside dans son amour pour son Maître(sse



Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Samedi 14 mai 6 14 /05 /Mai 06:33

Le bdsm n’est pas le sm. Ce n’est pas la même chose.

Ce n’est pas un ou l’autre. On ne peut pas écrire « Le bdsm ou le sm, c’est… ». C’est un contresens, une méconnaissance des dynamiques, au pire, un parti-pris tendancieux et manipulateur.

Le BDSM recouvre l’ensemble des activités placées sous le parapluie des échanges de pouvoirs érotiques : les jeux de restriction (bd pour bondage-discipline), les jeux de rôle (domination-soumission) et les jeux de douleur/plaisir (sm ou sado-masochisme) entre adultes avertis et consentants.

On le voit bien, le sm ne représente qu’une partie des jeux bdsm.

Car voilà, beaucoup de gens jouent sans douleur physique. La douleur physique n’est pas requise, ce n’est pas un must dans l’échange de pouvoirs entre la personne dominante et la personne soumise. Ce n’est pas une obligation. Et ce n’est pas parce qu’une personne soumise refuse les jeux de douleur que cela fait d’elle une personne moins soumise, moins docile, moins obéissante.

C’est irritant lassant à la longue de voir des imbéciles personnes se décrivant comme dominantes dire à des femmes attirées par la soumission que si elles n’acceptent pas la douleur, elles ne sont pas de « vraies » soumises, qu’elles n’ont pas à faire là.

Oui mais pourquoi dire qu’on fait du bdsm si on ne touche pas à la dimension sm?

Beaucoup de gens jouent sans douleur physique, dis-je, ou très peu. Une bonne fessée chaude, nous sommes bien dans le registre sm, mais nous sommes loin de l’apport d’une brique de trois livres sur chaque sein ou à l’ouverture du vagin avec des instruments médicaux pour laisser passer une marmotte. Beaucoup de gens dans la chambre à coucher s’adonnent aux plaisirs de la fessée bien qu’ils refusent catégoriquement de dire qu’ils font du bdsm, encore moins du sm.

Oui mais pourquoi dire qu’on fait du bdsm si on ne touche pas à l’une de ses dimensions?

Il existe une multitude d’activités et de perversions sexuelles sous le parapluie bdsm, est-ce que ne pas pratiquer l’une ou l’autre de ces activités nous disqualifie pour autant de l’estampille?

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Samedi 14 mai 6 14 /05 /Mai 06:28

Comme pour tous les jeux, la fessée peut être pratiquée à la «va-comme-j’te-pousse» ou elle peut entrer dans un cadre plus cérémonialoù la position des participants a une importance. Le fesseur et la personne fessée adoptent des positions qui facilitent les choses et sont plutôt à l’avantage du fesseur que du fessé.

Le fesseur y trouve les avantages suivants :



  • Le confort. Qu’il soit assis ou debout, le fesseur s’installe confortablement afin de pouvoir soutenir une longue fessée sans se fatiguer. De même, le bras doit pouvoir bouger naturellement et atteindre la cible sous le bon angle.

 

  • La force. Bouger son bras avec naturel et atteindre la cible sous le bon angle permet d’appliquer les claques avec vigueur. Debout, le fesseur peut en plus pivoter sur lui-même afin de délivrer le maximum d’énergie sur le petit cul serré et anxieux qui attend.

 

  • Le libre accès aux fesses. La position de la personne fessée est destinée à exposer largement son derrière, la position relative du fesseur, elle, place les fesses sous le bon angle et la bonne hauteur. Dès lors, le fesseur est capable de voir, taper, caresser et fesser.

 

  • La sécurité. Dans la bonne position, le fesseur peut agir sous le bon angle et mieux apprécier et adapter la vigueur de ses actes.

 

  • Le contrôle. La position du fesseur lui donne la possibilité de mieux contrôler le fessé. Il se tient, assis ou debout, au-dessus et peut facilement contraindre et repositionner la personne fessée.

La personne fessée ressentira les effets suivants :



  • Confort relatif. A l’exception (notable) de ses fesses, je trouve important que la personne fessée soit dans une position relativement confortable afin de pouvoir se concentrer sur les sensations infligées à son postérieur

     

  • L’anticipation. Se plier et attendre en position afin d’avoir les fesses corrigées signale le début de la fessée avant même la première claque.

  • Les sensations. Une paire de fesses bien positionnée tendra à être plus durement et plus complètement traitée.

     

  • L’humiliation. Etre mis en travers des genoux est une position humiliante et infantilisante. Avoir à subir cette position est humiliante dans la mesure où elle montre d’une part la soumission et d’autre part que l’on va être fessé.

     

  • L’exposition. Les fesses bien positionnées sont complètement exposées. Les joues sont bien présentées et ouvertes, leur face interne en l’air. Dans le cas d’un homme, l’anus et l’arrière du scrotum sont exposés. Les femmes sont plus exposées, leur rectum et leur vulve sont complètement visibles.

     

  • Concentration sur les fesses. La position de la personne fessée concentre son attention sur ses fesses exposées et tournées vers le fesseur.

     

  • Présentation des fesses. Les fesses ne sont pas seulement exposées, elles sont volontairement présentes pour la punition comme un condamné place sa tête sur le billot, sans moyen d’échapper aux claques.

     

  • Soumission. Se placer en position est, pour la personne fessée, le premier acte de soumission en ce qui concerne la fessée.

     

  • Sécurité. Il est quelque peu réconfortant pour la personne fessée de savoir que la position adoptée exclut les blessures, même s’il est déconcertant de constater que la personne fessée se livrera mieux sachant cela.

     

  • La perte de contrôle. Une fois en position, la personne fessée a renoncé à contrôler la situation jusqu’à ce que le fesseur ait terminé. La personne fessée doit difficilement pouvoir soustraire son postérieur de la ‘ligne de feu’.

 

  • La difficulté de serrer les fesses. Une fois dans la bonne position, il est plus difficile de serrer les fesses pour atténuer les sensations et l’impression d’exposition. Ainsi, la fessée peut être appliquée sur une paire de fesses détendues et rebondissantes.

  • Le coup d’œil. Du point de vue de l’amateur des fesses, il y a peu de moments où quelqu’un à l’air aussi adorable que quand il est en position d’être fessé. Ce n’est pas seulement la mise en valeur des fesses, mais la ligne générale et le côté sexy de la position. La position de la personne fessée doit être sexy, même pour quelqu’un qui n’est pas ‘branché’ fessée.

 

 

LES POSITIONS

Sur les genoux. Le fesseur est assis sur une chaise, les genoux serrés. La personne fessée couchée face vers le sol en travers des genoux du fesseur. La personne fessée doit être suffisamment éloignée afin que ses fesses soient exactement sous la main du fesseur.

 

Une variante : la personne fessée repose sur l’un des genoux du fesseur tandis que la seconde jambe du fesseur maintient celles de la personne fessée par dessus.

 

 

Mains sur les chevilles. La position classique de l’éducation anglaise. Les genoux et le dos droit, la personne fessée tient ses chevilles. Le fesseur vérifie que les mains tiennent bien les chevilles au cas où cela mériterait une prime.

 

 

Mains sur les genoux. Une position plus confortable que les mains sur les chevilles, les fesses apparaissent plus dodues, plus tentantes et du point de vue visuel, la position est tout aussi éducative. Par ailleurs, les genoux peuvent être légèrement pliés afin de permettre à la personne fessée de cambrer les reins.

 

 

Sur une table. Une autre position éducative. La personne fessée est courbée, la tête ou la poitrine appuyée sur la table. Les mains et les bras placés au dessus de la tête pour augmenter la cambrure du dos. Pour lever les fesses, la personne fessée peut être sur la pointe des pieds. Une prime peut être accordée si les talons touchent le sol…

 

 

À genoux. Les bras tendus vers l’avant. Créant un joli triangle assez solide pour braver quelque turbulence « bermudéenne »… :- )


Sur un tabouret de bar. L’une des meilleures positions. La personne punie doit reposer en travers, les mains tenant les pieds du tabouret. Les pieds ne doivent pas toucher le sol.


Couché sur le lit. Une position confortable pour les séances qui se prolongent… La personne fessée doit être sur le ventre, la tête appuyée sur le matelas, les hanches et les fesses relevées par un oreiller (ou deux ou trois).


À genoux sur un fauteuil. Sur un fauteuil rembourré (pour les genoux), les cuisses droites, le torse au dessus du dossier, les fesses bien cambrées.



Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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