Articles BDSM

Vendredi 13 mai 5 13 /05 /Mai 15:46

Le style de vie formel BDSM est rempli de traditions et de cérémonies dont « le monde extérieur » est rarement témoin. L’une des plus significatives est sans doute le « Rituel de Liaison » ou « Cérémonie des Roses ». Cette Cérémonie trouve sa source dans le symbolisme et le mystique qui remontent à plusieurs siècles.

 

Voici une courte description de ce qu'elle implique et signifie.

 

 

Une Obligation éternelle :

Un couple qui a décidé de demeurer ensemble pour la vie, et au-delà, optera souvent pour ce rituel comme représentation symbolique de leur engagement éternel. Il est parfois employé pour renforcer un rapport qui est passé par un temps difficile et a survécu à l'essai. Il y a beaucoup de variations et les couples choisissent souvent d'ajouter leur propre empreinte au rituel pour le faire uniquement leur.

 

La cérémonie n'est jamais publique. Le plus souvent seulement le couple et un ou deux de leurs amis les plus proches sont présents. La docile tient une rose blanche, pas tout à fait en pleine floraison ; Le Dominant une rose rouge qui est ouverte presque entièrement. Les deux roses doivent avoir des épines sur leurs tiges et être fraîchement coupées. Pour exécuter deux autres parties de ce rituel, une chaîne d’environ 3 mètres est également exigée ainsi qu’au moins deux bougies.

 

La docile qui porte une robe toute simple et son collier, tient sa rose blanche et se lève. Son Dominant tenant, lui, sa rose rouge, lui ôte son collier. Il le passe rapidement à la flamme d’une bougie et le remet au cou de la docile. Tandis qu’il l'attache, il lui fait la déclaration qu'il la protégera et la guidera pour toute l'éternité.

 

Avec une des épines de la tige de sa rose rouge, il pique le majeur de la docile laissant deux gouttes de sang tomber sur les pétales blancs de sa rose à elle. Elle lui offre alors les épines de sa rose et il pique son propre doigt avec. Il laisse tomber deux gouttes de son propre sang sur la rose blanche. Une goutte tombe sur un pétale et l'autre sur son sang à elle. Les deux pressent alors leurs doigts l’un contre l’autre et font leurs vœux d’engagement mutuel et éternel par les liens de leur sang.

 

Leurs témoins ou amis prennent alors la chaîne, la passent rapidement à la flamme de la bougie et l'enroulent autour du couple qui répète ses vœux d’être lié par les âmes pour l'éternité. Ils unissent leurs roses, laissant ainsi le sang sur celle de la soumise toucher le sang de celle du Dominant. Enfin, ils échangent leurs roses.

 

Les roses sont placées dans un vase, et plus tard elles seront amenées dans leur chambre pour être comme un rappel de leur nouvelle obligation, cette nuit et toutes les suivantes, tandis que leurs corps s’uniront.

 

Le lendemain matin, en parlant de leurs rêves et de leurs espoirs pour leur vie commune, ils enlèvent les pétales des roses qu'ils placent dans un récipient précieux.

 

Lors du décès de l'un ou de l'autre, une partie de ces pétales est enterrée ou brûlée avec le (la) disparu(e).

 

 

Le Symbolisme de la Cérémonie :

 

1. La signification des roses

 

La rose blanche, pas encore en pleine floraison, symbolise la soumission. La couleur représente la pureté du cadeau de la soumise, total et absolu. La rose rouge, presque entièrement ouverte, signifie la Domination. Le rouge représente pour le Dominant sa passion et le désir de protéger à tout prix sa soumise, bien qu'il puisse exiger d’elle de verser son sang pour qu’il en soit ainsi. La rose est presque en pleine floraison pour symboliser le fait qu'il est prêt et assez mûr pour accepter les responsabilités qu’il revendique.

 

2. La signification de passer le collier dans les flammes

 

Dans des périodes plus anciennes, le collier alors de métal était d’abord chauffé puis plongé dans l'eau froide. Ainsi brûlé puis lavé, il était donc débarrassé de toutes les impuretés. Cette action symbolise aujourd’hui la mise à l’écart de toutes les « pollutions » du cercle de vie du couple. Toutes les influences de l'extérieur sont consumées par la chaleur du désir du Dominant de protéger et de défendre sa docile.

 

3. La signification du sang

 

La piqûre du doigt de la docile est symbolique de virginité. La femme se donne complètement à son Dominant. Les gouttes de sang sur la rose blanche signifient cela également.

 

En piquant son propre doigt, le Dominant montre sa volonté de verser son sang pour la protéger et la défendre en tant que sa propriété. La goutte qui tombe

sur son sang à elle le recouvre et se mélange avec lui, indiquant de ce fait leur union.

 

La pression des blessures causées par les épines permet à leur sang de se mélanger, les unissant aussi fortement que leurs propres liens de famille. Ils sont maintenant de la même chair et du même sang.

 

Échanger ensuite les roses est symbolique de leur offrande mutuelle.

 

4. La signification de la chaîne

 

La chaîne est une série de maillons qui représentent tous les événements qui les ont amenés à être unis. Chacun s'emboîte avec les autres pour former la chaîne. Le passage par la flamme symbolise la purification de tous les actes de leur vie passée et présente. Toutes les mauvaises choses sont consumées dans l’oubli et seulement les bonnes restent en mémoire.

 

L'encerclement des deux protagonistes par cette chaîne donne une image visuelle de l'union de deux âmes en une seule.

 

Cette chaîne n'est ensuite plus jamais employée sinon pour une cérémonie semblable et par une des personnes amies qui était présente à la Cérémonie, et qui reçoit cette chaîne comme cadeau.

 

5. La signification des pétales

 

Le mélange des pétales signifie le mélange de leurs vies. Les couples les maintiennent souvent dans une fiole décorative, une fois que les pétales ont séché complètement. Après la mort de l’un(e) des deux, une partie de ces pétales est placée avec son corps pour montrer l’engagement qui se prolongera au delà de la tombe.

 

Beaucoup de légendes racontent que des roses ont pris naissance sur les tombes des couples qui ont aimé tellement fort pendant leur vie terrestre que même dans la mort leur amour éternel renaît sous forme de roses qui fleurissent encore sur les sépultures.

 

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Vendredi 13 mai 5 13 /05 /Mai 06:44

Toute ma vie adulte, je l'ai travaillée comme enseignante. Je possède un certificat en éducation, administration et psychologie enfantines. Mon travaille m'a amenée à travailler surtout avec des familles, aidant les parents à comprendre les joies et les malheurs d'élever des enfants, et aidant les enfants à élever les parents. L'éducation sexuelle a été et est toujours un sujet difficile d'approche pour les parents et un sujet encore plus difficile d'approche pour les enfants envers les parents. Additionner la philosophie BDSM à l'équation et la majorité des parents devient muet ou, pire encore, parle trop aux enfants.

L'éducation sexuelle dans les familles:

Commencer tôt

On ne peut jamais commencer trop tôt l'éducation des enfants à propos du sexe. Quand vous leur montrer les différentes parties du corps, rappelez-vous de toujours leur montrer les vrais noms ; vagin pour les filles et pénis pour les garçons.

Prenez l'initiative

N'attendez PAS pour les enfants de venir vous poser des questions. Prenez l'initiative et débutez une conversation d'une façon relaxe avec un ton naturel.

Ne donnez que les bonnes informations appropriées à l'âge des enfants

N'allez pas dans les longues descriptions biologiques face à un enfant de quatre ans qui demande pourquoi que la maman de Johnny a maintenant un bedon. Et ne coupez pas les coins dans vos explications si votre adolescente vous demande des informations à propos des MTS.

Anticipez la prochaine étape

Ce n'est pas parce que vous avez eu une discussion à propos des abeilles et des fleurs avec votre enfant que d'autres informations ne seront pas nécessaires plus tard. Anticipez que votre enfant va avoir besoin dans le futur de plus d'informations et soyez prêt, si le besoin se fait sentir.

Valeurs

Assurez-vous de donner à vos enfants VOS valeurs. Ne laissez pas les valeurs de vos enfants être dictées par l'école ou encore par les amis de vos enfants. C'est VOTRE enfant et il ou elle doit avoir vos valeurs.

La vie de famille et le BDSM:

Comment faire une bonne balance entre la vie de famille et la vie BDSM??

- Planifiez vos jeux d'adultes après que les enfants sont au lit ou s'ils sont hors de la maison.

- Aller au bar ou club BDSM le plus près de chez vous ou encore aux munches. Trouver des gens qui sont comme vous, qui partage la philosophie BDSM et partager des soirées "play party" chez eux ou chez vous où encore partager la garde des enfants. Un couple garde les petits pendant que l'autre couple joue à la maison sans enfants. (Si les enfants sont du même âge ou encore s'entendent bien, cela aide encore plus.

- Utilisez des symboles discrets BDSM pendant votre vie vanille. Par exemple, un simple bijou pourrait représenter la relation BDSM entre les deux partenaires (si le bijou a une signification pour le(la) Dominant(e) et le(la) soumis(e)). Si il y a utilisation de perçages ou une règle de non-port de sous vêtement, le tout doit être caché sous des pantalons ou une jupe longue.

- Ne laissez jamais traîner les jouets de BDSM. Chaque chose à sa place et chaque chose doit y être.

- Si un jouet ou un accessoire compromettant est trouvé par un enfant, ne mentez PAS à propos de l'utilisation de l'objet. Les enfants peuvent reconnaître quand les adultes mentent, il ne faut pas casser le lien de confiance entre les enfants et les parents. La meilleure réponse est la suivante; - Ceci est un jouet d'adulte. Quand tu seras plus âgé, tu sauras à quoi servent les jouets d'adultes. Les enfants sont au courant que les adultes ont une forme de sexualité mais, ils n'ont PAS à savoir les détails.!

- SOYEZ LES PARENTS! N'essayez pas d'être le meilleur ami de votre enfant. Ils ont beaucoup de copains, mais seulement un père et une mère. N'hésitez pas à dire "parce que je suis le parent!"

- A bien y penser, le D/S n'est pas un mauvais exemple pour les enfants. Il y a des règles à suivre et TOUS doivent les respecter, y compris papa et maman. C'est une bonne valeur à donner aux enfants et pas seulement aux enfants ou il y a des jeux BDSM..

- Les limites et les règles à l'intérieur d'une relation familiale sont très importantes. Les enfants se sentent aimés et en sécurité quand il y en a. Des limites bien fixées sont un plus dans l'éducation des enfants.

- N'essayez JAMAIS de pousser les enfants vers un choix précis face à leur sexualité. N'essayez pas non plus de les modeler et les rendre comme vous. Laisser leur la liberté d'explorer d'une façon sécuritaire, par eux même, quand ils seront prêts. Supportez-les dans leurs choix. Et soyez cette oreille qu'ils auront besoin pour apprendre et les écouter.

Voici une des meilleures phrases que j'ai entendue dans ma carrière:

"Papa et maman ont des activités spéciales que seuls les adultes font. Tu as tes jeux et tes jouets et nous avons les nôtres. Quand tu seras grand, tu auras aussi tes jeux comme papa et maman et nous te souhaitons que tu sois aussi heureux que nous."

Rappelez-vous, la logique est essentielle dans l'éducation des enfants, qu'ils soient dans une maison où il y a des jeux BDSM ou pas.

 

morningstar

 

Note du Webmaster:

L'article de morningstar est simplement génial. Plusieurs personnes désirant être respectueuses nous ont écrit pour nos demander la permission d'utiliser l'article de morningstar pour leurs propres sites. Plusieurs fois, nous avons tenté de communiquer avec morningstar pour avoir sa permission, hélas, sans résultat.

La propriété de cet article appartient à morningstar et nous ne pouvons pas vous donner de permission pour l'utilisation de cet article pour des raisons évidentes. Si vous décidez d'utiliser cet article malgré tout, nous vous demandons d'afficher sur votre site que l'auteur de cet article est morningstar.

Merci!

 

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Mardi 10 mai 2 10 /05 /Mai 15:40

Ce texte a pour vocation d’aider les Dominants et les dociles à gérer au mieux de leurs intérêts communs et respectif, le délicat processus de prise en mains, propre au BDSM.

 

Il est à regretter que trop souvent les uns comme les autres, lorsqu’ils sont à la recherche du partenaire idéal, agissent de manière opportuniste en se laissant porter et souvent même dépasser par les évènements. Or la moindre erreur de parcours peut au final s’avérer fort préjudiciable, voire même carrément dramatique : Tant de relations se construisent sur des non-dits et des malentendus, ce qui, pour les adeptes du BDSM plus encore que pour les Vanilles, conduit immanquablement à l’échec et à la rupture.

 

Il faut avoir conscience en premier lieu, qu’une relation BDSM ne naît pas du tout de la même façon qu’une relation vanille. En fait, elle obéit à une logique complètement différente et même inverse. Schématiquement, dans une relation vanille, on passe par le processus suivant : On se rencontre par hasard, on se plaît réciproquement, on se découvre quelques affinités communes et l’on cède à la séduction/tentation…

Une relation BDSM ressemble quant à elle, à ces mariages arrangés d’autrefois : On se recherche activement et systématiquement, on étudie ensuite l’opportunité de former un couple, de manière réfléchie et dépassionnée, puis lorsque l’on s’est accordé sur l’essentiel, on s’engage formellement dans la relation et l’on apprend peu à peu à s’apprécier et à s’aimer. Est-ce que cela permet de conclure qu’il y a moins d’amour et de passion dans les couples BDSM ? Personnellement je ne le crois pas, au contraire même. Mais ceci est un autre sujet…

 

Du premier contact à la remise du Collier Formel, le processus de prise en mains est long, complexe et rigoureux. Cela représente plusieurs mois de travail assidu et minutieux. Il ne faut pas déplorer la lourdeur de la démarche et son caractère « administratif » car tout ceci permet d’évaluer précisément le sérieux et la motivation de chacun sur la durée.

 

Même s’il est vrai qu’en réalité, c’est toujours la soumise qui choisit son futur Maître (elle ne manque généralement pas de propositions…), c’est toujours au Dominant de diriger la relation, dès le premier jour. Et il doit savoir garder le contrôle des évènements et gérer correctement le timing, ce qui lui permet de démontrer sa capacité à structurer les rapports du couple. L’empressement est à proscrire, d’un côté comme de l’autre, même s’il est humain de ne pas vouloir risquer de perdre ce qui semble être le partenaire idéal.

 

Le laxisme est tout aussi néfaste, car un mauvais départ, entache la relation pour toujours. L’expérience démontre qu’une docile incapable de se comporter comme une vraie et bonne soumise avant même d’avoir été prise en main, ne pourra que très difficilement changer du tout au tout, une fois qu’elle portera le Collier de son nouveau propriétaire (ceci ne signifie pas qu’une docile sans Collier doive considérer tout Dominant comme son Maître !). De même, un Dom qui, à l’égard d’une soumise potentielle, se montrerait faible, trop indulgent, excessivement tolérant, facilement manipulable ou même incapable de garder la maîtrise de ses envies et de ses émotions, ne pourra jamais devenir un Maître à la poigne de fer dans un gant de velours… Évidemment, en pratique rien n’est simple et facile…

On peut énumérer 18 étapes distinctes dans le processus de prises en mains. A chacune de ces phases, le processus peut s’arrêter net, et chaque partie repart alors à la recherche de sa future « moitié ». Mais chaque étape passée avec succès débouche sur une nouvelle phase plus constructive encore.

1.       Le premier contact

 

La plupart du temps c’est le Dominant qui contacte la première fois sa future soumise, laquelle est comme ses consœurs de soumission, fort convoitée de  tout côtés. En revanche c’est presque toujours le soumis qui contacte pour la première fois sa future Maîtresse – C’est la dure loi de l’offre et de la demande, ce qui permet d’emblée de comprendre que le BDSM est régit par des règles pragmatiques et implacables…

 

Quel que soit son statut, Dominant ou docile, il est indispensable de se présenter correctement si l’on veut espérer obtenir une réponse, ne serait-ce que négative.

 

2.       Premiers échanges et validation de la recherche de chacun

 

Une fois le contact établi entre le Dominant et la docile, ceux-ci procèdent alors aux premiers échanges, par écrit le plus souvent (chat, messagerie instantanée, mail etc.).

 

La première des priorités est de s’assurer de la nature, du sérieux et de l’actualité de la recherche de chacun. Avez-vous bien compris ce que l’autre recherche ? Son annonce est-elle limpide et aucun terme ne vous pose problème ? Comparé à ce que vous-même désirez, est-ce que tout vous semble compatible ? Avez-vous besoin de certains éclaircissements ? Sa ou ses photographies vous conviennent-elles ? Les réponses obtenues vous permettront de jauger le sérieux de votre interlocuteur, et de savoir s’il est toujours en recherche active tandis que son annonce peut être ancienne déjà.

 

3.       Le questionnaire « Vos motivations »

 

Presque toujours négligé, ce questionnaire est pourtant fort utile aux deux parties puisqu’il permet de cerner la personnalité, les aptitudes et les attentes de la docile, et qu’il évite toute négociation inutile pour cause d’incompatibilité première. Pour celle ou celui qui remplit le questionnaire, c’est un formidable moyen de mieux se connaître et de prendre conscience de toutes les dimensions qui composent une relation BDSM, et tout particulièrement de D/s.

 

C’est au Dominant d’adresser le questionnaire à la personne soumise en lui fournissant toute explication et assistance nécessaire. On peut trouver ce type de questionnaire sur certains sites web à caractère BDSM (surtout anglo-saxons), mais il est indispensable que chaque Dominant rédige ses propre question en fonction de ses centres d’intérêts personnels

 

Ce questionnaire permet au Dominant de prendre connaissances dans les détails de la personnalité de la docile, de ce qui fait sa vie actuelle, de ses inclinaisons en matières de BDSM, de ses pratiques sexuelles, de ses attentes relatives à sa futur vie et à son futur Maître etc. etc.

 

Les questions sont nombreuses, tantôt ouvertes et tantôt fermés, parfois très directes, et cela ressemble assez à un test de personnalité, comme chacun à pu en remplir un au cours de sa vie. A quoi bon commencer à négocier avec une soumise potentielle qui est marié et a des enfants, si vous recherchez une conjointe ne voulant jamais devenir mère ? A quoi bon discuter avec un Dom si vous êtes incapable d’endurer la moindre douleur physique ?

 

4.       Commentaires suite à l’étude du questionnaire – Validation ou pas de la compatibilité des personnalités.

 

Une fois le questionnaire reçu et dûment complété par la personne docile, le Dominant doit étudier avec la plus grande des attentions, chaque réponse donnée. Il y a toujours des compléments d’information à obtenir pour ne laisser subsister le moindre doute. Ces explications se font sous la forme d’échanges (écrit ou verbaux) cordiaux, respectueux et constructifs. Le « vous/vous » est de rigueur.

 

Il n’est pas d’usage que le Dominant remplisse un questionnaire similaire à destination de la soumise potentielle. En revanche, celle-ci a parfaitement le droit d’interroger le Dom sur tout point qui l’intéresse, en se montrant toujours très respectueuse de lui et de l’Etiquette. Bien naturellement, le Dom doit lui répondre de manière parfaitement honnête et précise.

 

Au terme de cette phase de découverte mutuelle, les deux parties s’accordent alors pour dire s’ils sont à priori compatible ou pas, et s’il est opportun de poursuivre la discussion afin d’envisager ensemble une relation BDSM.

 

5.       Envoi de la Check-list vierge et de son annexe à la docile.

 

L’étape suivante est l’envoi par le Dominant à sa soumise potentielle de sa «Check-list ». Cet outil est plus connu que le «Questionnaire », il n’est cependant pas toujours très bien compris et utilisé, notamment parce que la plupart du temps il manque à la docile, les explications nécessaires à la bonne réalisation du travail qui est attendu d’elle.

 

C’est pourquoi je conseille à tout Dominant de prendre le temps de rédiger une petite annexe visant à faciliter la compréhension des différents termes et points listés dans la Check-list , de donner des indications utiles pour que les évaluations soient les plus précises possibles, et pour lever toute ambiguïté éventuelle (beaucoup d’activité énumérées dans la Liste doivent se comprendre différemment selon que l’on est Dominant ou docile : Pour le premier il s’agira essentiellement de savoir s’il aime faire telle ou telle chose à sa soumise, pour la seconde il sera question d’évaluer son acceptation à vivre telle ou telle pratique voulue par son Dom). Il est indispensable que la docile demande des éclaircissements au Dominant si elle se trouve perplexe devant tel ou tel point tandis qu’elle est en train de compléter sa Liste.

 

Que les novices ne s’étonnent pas du fait que la Check-list soit excessivement détaillées et « crue ». Il s’agit très clairement de faire étalage au grand jour de ses pratiques BDSM et sexuelles, d’évaluer avec précision ses goût et ses aversions, de révéler ou sans manque d’expérience justement. Il ne faut ni mentir, ni exagérer (dans un sens comme dans l’autre), ni omettre…

 

Pour des Vanilles, la Check-list est non seulement incompréhensible mais également insupportable du point de vue de leur morale. Car ces personnes partent du principe que l’on doit d’abord se mettre en couple pour ensuite élaborer à deux une sexualité et des jeux qui tiennent compte des limites de chacun. En BDSM c’est souvent, et notamment pour les Dominants, « à prendre ou à laisser », sachant que la personne docile sait à quoi elle doit s’attendre dès le départ. Il est impensable qu’un Dominant se prive de pratiques qui lui sont indispensables pour être satisfait et heureux, et il doit savoir dès le début ce que la personne docile est capable de lui apporter dans le domaine sexuel ou des activités BDSM. Quant à la soumise, sa nature intrinsèque la pousse tout naturellement à s’adapter aux exigences de son Maître ou de sa Maîtresse, étant elle-même en quête de nouvelles sensations, de nouveaux plaisirs, de nouvelles expériences pouvant la faire évoluer.

 

6) Réception et étude de la Check-list de la docile

 

C’est avec la plus grande des concentrations que le Dom doit prendre connaissance de la Check-list remplie par la docile. Il est hors de question de survoler le tableau en se contenant d’un aperçu global. Chaque point du listing doit être passé en revue, et à chaque fois le Dominant doit se poser la question de savoir si la réponse apportée par la docile correspond à ce qu’il attend de sa future soumise.

 

Si la Check-list a été complétée sérieusement et qu’elle est analysée avec rigueur et intelligence, en regroupant et en croisant les réponses le Dominant obtient une idée très précise du potentiel de la docile.

 

Attention à bien avoir identifié et différencié les « hard et les soft limits » : Une « soft limit » correspond à une pratique que vous ne voulez absolument pas vivre pour le moment, mais vous admettez la possibilité qu’un jour vous puissiez éventuellement changer d’avis. Rien n’est sûr, mais c’est envisageable dans l’absolu. En revanche une « hard limit » correspond à une pratique que vous ne vivrez jamais, et de cela vous en êtes certain(e). C’est un tabou absolu. Vous êtes catégorique, parce que vous savez qu’une telle pratique vous blesserait soit physiquement, soit mentalement, soit émotionnellement.

 

Si le Dom l’estime nécessaire il peut demander à la personne docile de confirmer telle ou telle réponse qui lui apparaît contradictoire avec telle autre. Parfois ce qui fait peur est excitant… Parfois on est capable d’accepter ce qui pourtant nous répugne. Le BDSM est fait de subtilités…

 

Plusieurs allers et retours peuvent être nécessaires pour qu’une Check-list finisse par être parfaitement complétée.

 

7) Envoi de la Check-list du Dom à la docile

 

Lorsque le Dom a fini d’étudier la Liste de sa soumise potentielle, il peut soit déclarer qu’à la vue des réponses fournies il n’est pas opportun de poursuivre les échanges (c’est le cas lorsque la docile a mis en évidence des soft ou des hard limits qui correspondent à des besoins pour le Dominant), soit il envoie à son tour sa propre Liste dûment complétée.

 

Un Dominant doit se connaître parfaitement, donc la soumise potentielle est en droit d’attendre une Check-list parfaitement remplie.

 

8) Réception et étude de la Check-list du Dom par la docile

 

La docile prend connaissance de la Liste de son Maître potentiel et elle compare à son tour les réponses fournies avec ses propres besoins, ses propres envies et ses propres limites.

 

Les personnes de nature soumise sont enclines à accepter beaucoup de nouveautés ou de pratiques qui ne les enthousiasment pourtant pas particulièrement. Elles ont le besoin profond de s’améliorer, de s’ouvrir et de s’épanouir, et bien entendu de plaire et donc de satisfaire leur Dominant. C’est pourquoi les blocages au niveau de la Check-list viennent plus souvent des Dominants que des dociles. Mais que ces dernières aient bien conscience qu’il est insensé d’accepter l’inacceptable. Prétendre que l’on est d’accord pour expérimenter - voire pour endurer- ce que l’on considère être insupportable, c’est aller droit dans le mur. Et aucun Maître n’est d’accord pour entendre sans cesse le « Mot de Sécurité » sous prétexte que sa soumise craque au beau milieu d’une activité qu’elle savait depuis toujours ne pas pouvoir supporter…

 

Le Dominant s’assure de la bonne réception de sa Liste par la docile, et il lui demande confirmation qu’elle a bien compris toutes les réponses qu’il lui a fourni. C’est son devoir de vérifier qu’il ne subsiste à ce stade aucun malentendu, car si la docile affirme qu’elle se sent en affinité avec le profil du Dominant, une étape nouvelle va pouvoir être passée.

 

9) Début des Négociations

 

Voila le moment tant attendu des Négociations… Les choses deviennent alors vraiment sérieuses puisqu’il est entendu que les parties envisagent de manière concrète de développer leur relation en tant que Maître et soumise.

 

Commence alors une période d’intenses discussions afin de passer en revue tous les aspects de l’éventuelle future relation. « Si je devenais Votre soumise, est-ce que je devrais faire ceci ou cela ? ». « Si je devenais votre Maître, accepteriez-vous de vous plier à telle ou telle de mes exigences ? ». Tous les sujets sont évoqués, sans limitation et sans pudeur, mais toujours avec le respect mutuel qui s’impose. La docile et le Dominant ne sont pas encore soumise et Maître et chacun doit s’en souvenir.

 

On parle de « Négociations » car il est indispensable que chaque partie fasse des efforts et consente à certaines choses pour qu’aucun blocage n’empêche la relation de se concrétiser. Nous l’avons vu avec les « soft et hard limits », il y a certains points qui ne sont pas et ne seront jamais négociables, et d’autre part aucune docile ne devrait s’engager à faire ce qu’elle sait ne pas pouvoir assumer. Toutefois il existe souvent une marge de manœuvre suffisante pour que Dominant comme docile puissent trouver un point d’équilibre.

 

Les Négociations peuvent durer longtemps, plusieurs semaines même. Il ne faut pas les bâcler car leur importance est cruciale. Celui qui se montrerait léger durant les Négociations, par manque d’assiduité, d’attention, d’investissement personnel, de conciliation etc… devrait normalement être sanctionné par une rupture du dialogue.

 

L’Etiquette veut que durant les Négociations les parties n’entretiennent aucune autre relation avec de tierces personnes susceptibles de vouloir négocier également. Ceci signifie qu’elles ne doivent ni chercher ni accepter la moindre sollicitation extérieure émanant d’autres dociles ou d’autres Doms. Il n’est ni convenable ni honnête de jouer sur plusieurs tableaux à la fois, en se disant que si les Négociations en cours venaient à échouer il y aurait quand même un ou plusieurs « plans de secours ».

 

10) L’acceptation du projet de prise en mains

 

Lorsque arrivés au terme de leurs Négociations le Dominant et la docile sont parvenus à un accord global et détaillé, que tout est bien clair pour eux deux, ils sont alors sur le point de s’unir dans le respect des principes du BDSM.

 

C’est le temps des promesses et des serments ; Le moment où il est enfin possible de taire sa raison pour laisser s’exprimer ses sentiments.

 

Dorénavant ils ne sont plus disponibles pour aucune autre personne en recherche, la leur est terminée - du moins ils l’espèrent fortement. Ils ont le devoir (mais c’est une évidence pour qui est vraiment sincère) de repousser toute avance éventuelle, ce qui est rapidement nécessaire lorsque l’on a publié une annonce sur Internet.

 

11) Le Collier de Considération

 

Premier Collier que reçoit une soumise lorsque son Maître est respectueux de l’Etiquette, le Collier de Considération correspond à la bague de fiançailles pour les Vanilles.

 

Ce Collier, comme tous les autres d’ailleurs, ne se remet jamais virtuellement ! Même si le Maître et la soumise se sont connus sur Internet et qu’ils vivent loin l’un de l’autre, ce qui est souvent le cas de nos jours, ils doivent attendre de se rencontrer physiquement pour que le Collier de Considération puisse être offert par le Dom à la docile.

 

Si les puristes de la D/s affirment qu’à ce stade le Dominant n’est pas encore officiellement Maître et la docile pas encore officiellement soumise, dans les faits il en est pourtant ainsi. D’un point de vue pratique, le fait de porter de manière régulière le Collier d’un Dominant fait de la docile sa soumise, même en l’absence de Contrat de Soumission (abstraction faîte du Collier de Protection bien évidemment).

 

12) Expérimentation de la relation

 

Commence alors une période « d’expérimentation » où le couple existe et fonctionne selon les règles dont il a convenu durant la période de Négociations.

 

Cela ne dure guère plus de quelques semaines, juste le temps pour chacun de s’assurer que tout se passe comme il l’espérait, qu’il n’y a pas de différence significative entre le comportement constaté et les engagements pris auparavant. De la théorie à la pratique en somme… Pour les Vanilles, la période durant laquelle les futurs époux sont fiancés poursuit le même objectif finalement.

 

13) Le Collier d’Entraînement

 

Le Maître éprouve rapidement le besoin d’éduquer sa soumise de façon à pouvoir commencer à la modeler selon ses désirs. Toute soumise digne de ce nom n’est d’ailleurs pas moins impatiente d’apprendre à servir au mieux son Seigneur et Maître.

 

Celui-ci lui remet alors son second Collier, le Collier d’Entraînement, dont l’aspect est typique des Colliers de Soumission, excepté pour ce qui est de la couleur (rouge). Il lui offre en même temps son Cahier de Soumission, outil extrêmement utile et précieux pour la docile comme pour son Dom, qu’elle se fera un devoir de remplir chaque jour sans exception sous peine d’être sévèrement punie.

 

Il est bienvenu que le Dominant organise une petite soirée à l’occasion de cette remise de Collier, mais cela peut aussi être tout simplement l’aboutissement d’une sortie agréable par exemple.

 

14) La période de formation et d’entraînement

 

Dès lors la relation entre dans une toute autre dynamique : A partir de ce moment le Maître consacre énormément de temps et d’efforts pour enseigner à sa soumise tout ce qu’il attend d’elle, dans tous les domaines et en entrant dans le détail. C’est une période de travail intense pour chacun, et ce n’est pas forcément l’époque la plus ludique et agréable de la relation. Le Dominant doit faire preuve de beaucoup de pédagogie, de compréhension, de patience, de persévérance… Mais aussi de fermeté, d’autorité, et de capacité à punir lorsque cela est indispensable. Je dirais que c’est la politique de la carotte et du bâton, sans arrière-pensée évidemment…

 

C’est une période difficile pour la soumise également, qui pensera souvent qu’elle n’est pas à la hauteur des espérances de son Maître, qu’il lui en demande trop, que tout ça la submerge complètement. Mais avec le soutien et les encouragements de son Dominant, la plupart du temps elle parvient à progresser spectaculairement en l’espace de quelques mois seulement.

 

15) La Lettre d’Engagement

 

Voila bien longtemps déjà que le Maître et sa soumise ont convenu d’une date devant rendre leur relation « formelle » selon l’Etiquette du BDSM. C’est souvent pendant les Négociations que le Dominant détermine le planning, mais cela peut intervenir plus tard en fonction des progrès plus ou moins rapides de la soumise durant sa période de formation et d’entraînement. Pour ma part je considère qu’il est sage de laisser s’écouler le délai d’une année entière entre le moment de la remise du Collier de Considération et celui du Collier Formel, attendu la valeur symbolique de ce dernier.

 

Lorsque l’heure approche de signer le Contrat d’Appartenance, il revient à la soumise d’écrire avec sa plus belle plume une lettre à son Maître pour lui demander humblement de bien vouloir la prendre officiellement pour soumise. Elle mettra tout son cœur à l’ouvrage, s’efforçant de faire cette lettre un cadeau exceptionnel tant par son aspect que par son contenu. Chaque mot doit être choisi avec soin, chaque pensée et chaque sentiment doivent être exprimés avec justesse et finesse.

 

Cette Lettre d’Engagement sera offerte au Maître lorsque la soumise le jugera opportun, et elle sera reçue par son Maître avec émotion car c’est l’équivalent pour les Vanilles d’une demande en mariage…

 

On renouvelle ici le principe voulant que ce soit la soumise qui choisisse son Maître…

 

16) La rédaction du Contrat de Soumission

 

Puisqu’il est évident que le Maître et la soumise sont voués à s’unir durablement, et que cette dernière vient de renouveler par écrit son souhait de lui appartenir « pour toujours », la prochaine étape dans leur relation est marquée par la rédaction du Contrat d’Appartenance.

 

Contrairement à ce que beaucoup s’imaginent, le Contrat ne doit pas être rédigé par le Maître uniquement. Il a la responsabilité de son écriture, mais ce document doit être le fruit d’un véritable échange avec la soumise. Ne surtout pas réutiliser un document « tout fait » trouvé quelque part sur le web ; Votre Contrat d’Appartenance doit être taillé sur mesure pour votre couple.

La rédaction du Contrat ne devrait pas correspondre à une nouvelle phase de Négociations – Celles-ci sont achevées depuis longtemps déjà. Il s’agit simplement d’un travail réalisé à deux et permettant à la soumise de s’impliquer pleinement dans l’élaboration du document, qui pour les Vanilles est un peu l’équivalent de leur contrat de mariage.

 

Plus le couple aura vécu ensemble auparavant, plus leur relation sera développée, et plus il sera facile de rédiger le Contrat d’Appartenance puisqu’il s’agira essentiellement de mettre noir sur blanc ce qu’ils vivent au quotidien depuis des mois déjà. Les engagements et les limites de chacun, les objectifs poursuivis à travers la relation, le mode de fonctionnement du couple, tout ceci sera chose entendue. D’où l’intérêt de bien suivre le processus de prise en mains…

 

17) La préparation de la Cérémonie du Collier Formel

 

La signature du Contrat d’Appartenance est un évènement majeur dans la relation de BDSM. Elle correspond à la remise du Collier Formel, ce fameux collier en cuir noir orné d’un anneau – symbole même de la soumission…

 

A cette occasion le Maître prépare suffisamment longtemps à l’avance une soirée, généralement intime, à laquelle seuls quelques proches peuvent être conviés. Chaque Dom organisera les choses à sa convenance, mais en aucune façon il ne pourra s’agir d’une séance de BDSM. C’est une véritable cérémonie, avec tous les rituels que cela implique, et les mots clefs sont alors Complicité, Amour, Offrande, Respect, Honneur, Dignité, Responsabilités, Noblesse, Solennité…

 

Le grand jour venu, le Maître et la soumise prennent un bain séparément et font leur toilette minutieusement. Ce bain s’assimile à un rite de purification. La soumise s’épile avec soin en portant une attention particulière à son visage, ses aisselles, ses seins, son sexe et ses fesses, puis elle se maquille de manière raffinée et sexy mais non outrancière. Le Maître, quant à lui, se rase de près le visage, et il s’épile éventuellement. Tous deux se coiffent impeccablement et se parfument légèrement. Si la soumise a une Sœur de Soumission, c’est à elle que revient l’honneur d’aider son amie à se préparer avant la Cérémonie.

 

La soumise revêtira la robe qu’elle a créée spécifiquement pour la Cérémonie et elle mettra son Collier d’Entraînement. Elle ne portera ni sous-vêtements, ni chaussures, ni aucun bijou. Le Maître s’habillera comme il le souhaite mais en choisissant une tenue élégante.

 

Pendant que la soumise fait sa toilette, le Maître s’occupe des derniers préparatifs avant le début de la Cérémonie : Il vérifie que tout est propre et en ordre dans la pièce, plonge celle-ci dans l’obscurité et crée l’ambiance en allumant des bougies et en faisant jouer une musique d’accompagnement sélectionnée avec goût.

 

18) Le Contrat d’Appartenance et la remise du Collier Formel

 

Sous le regard de leurs invités chargés de filmer et de photographier la Cérémonie, Maître et soumise officialisent leur relation en signant tous deux le Contrat d’Appartenance. Un exemplaire revient à chacun, et y sont annexés les deux Check-lists et la Lettre d’Engagement de la soumise.

 

Leur union est scellée une fois qu’ils ont versé à côté de leur signature une goutte de leur sang. Une petite piqure avec une aiguille à coudre suffit.

 

Ensuite le Maître enlève le Collier d’Entraînement du cou de sa soumise, et il se saisit du Collier Formel exposé sur le Coussin de Présentation (petit coussin servant rituellement à présenter les objets auxquels on accorde une valeur symbolique, comme les Colliers, la cravache etc…). Il le place lentement et solennellement sur le cou de sa soumise. Si le Collier est pourvu d’une boucle permettant l’usage d’un cadenas, le Maître pose et ferme celui-ci puis montre bien à sa soumise qu’il conserve la clef avec lui. Le Collier ne pouvant plus être enlevé que par son Maître, la soumise ressent alors pleinement son appartenance et le pouvoir de son Dominant, ce qui lui procure une sensation extraordinaire. C’est pourquoi je recommande vivement aux Dominants de ne pas utiliser de cadenas avant le jour de la remise du Collier Formel afin de ne pas atténuer l’effet escompté…

 

Une fois le cadenas posé, le Maître accroche la laisse à l’anneau du Collier, embrasse sa soumise, puis il la tire légèrement vers le sol afin qu’elle se prosterne devant lui. Elle lui baise lentement et tendrement les pieds pour exprimer de manière symbolique son respect et sa soumission, et demeure prosternée et immobile. Puis le Maître la fait se relever en tirant doucement sur la laisse.

 

La soirée se poursuit dans une ambiance festive par un petit repas ou un grand festin, selon le nombre des convives et leur appétit ! Jamais la Cérémonie ne doit donner lieu au moindre débordement, et encore moins à une « partie fine » entre invités…

 

 

Pour conclure, un petit mot au sujet de la Cérémonie des Roses…

 

Cette cérémonie quasi inconnue en France est pourtant assez appréciée outre-Atlantique par les adeptes de la D/s. C’est une célébration supplémentaire et optionnelle à la Cérémonie du Collier Formel qui a pour but de traduire l’engagement réciproque « éternel » du Maître et de sa soumise. Elle se déroule en général plusieurs années après la signature du Contrat d’Appartenance, une fois que le couple est bien installé dans sa relation de D/s.

 

La Cérémonie des Roses a souvent pour cause un évènement important affectant la vie normale du couple : La naissance imminente d’un enfant, la survenue d’une maladie ou d’un accident, un cap difficile dans la relation mais franchi avec succès etc…

 

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 17:06

le code des couleurs

 

Comme tant d'autres choses le Sm possède son code couleur. Chacun peut afficher ses préférences ou sa recherche au vu et au sus de tous. Simplement en arborant un foulard noué à la ceinture, ou un mouchoir, qui dépasse de la poche. Suivant la couleur et la position de celui-ci, vous serez renseigné sur les pratiques de votre vis-a vis.

  La règle de base est que si le mouchoir est porté à droite, votre interlocuteur est soumis. A gauche, il est Dominant.  

 

 

 

 Noir

 

SM extrême.

 

 

Bleu foncé

 

Sodomie, jeux anaux.

 

 

 

Bleu clair

 

Fellation, rapports bucco-génitaux.

 

 

 

Bleu roi

 

SM léger. (autre source : Bordeaux)

 

 

 

Bleu lavande

 

Orgie, sexualité de groupe. (autre source : Aime les travestis)

 

 

 

Brun

 

Coprophilie.

 

 

 

Gris

 

Bondage.

 

 

 

Vert

 

Prostitution.

 

 

 

Jaune citron

 

Cathéters.

 

 

 

Marron

 

Scatophilie, Vampirisme, hématophilie, hématophagie, goût du sang menstruel.

 

 

 

Moutarde

 

Jeux sexuel avec de la nourriture. (autre source : Grosse queue)

 

 

 

Vert olive

 

Costumes et disciplines militaires.

 

 

 

Orange

 

Toutes pratiques érotiques.

 

 

 

Rose

 

Amateur de poitrine opulente, lactophilie. (autre source : Godes)

 

 

 

Violet

 

Piercing. (Autre source : Rasage)

 

 

 

Rouge

 

Fist-fucking.

 

 

 

Blanc

 

Débutant.

 

 

 

Dentelle blanche

 

amateur de lingerie, corsets, bustiers etc...

 

 

 

Jaune

 

Urophilie.

 

 

 

Anthracite

 

Fetichiste latex

 

 

 

Orange

 

A ta disposition.

 

 

 

 

 

 

 

 

les couleurs peuvent être assemblées si vous êtes amateur de plusieurs "disciplines"

 

La teinte plus ou moins foncée indiquera votre niveau dans la discipline...

 

 

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 17:01

Dans sa difficile quête du Maître idéal, une docile novice est toujours confrontée à de nombreuses difficultés et se trouve tourmentée par mille questions et mille hésitations : Qui suis-je vraiment ? Qu’est-ce que je recherche réellement ? De quoi ai-je envie et qu’est-ce que je ne veux absolument pas expérimenter ? Comment reconnaître un vrai Dom ? Un bon Maître ? Comment savoir si c’est Lui qui pourrait me convenir ? De quoi sera faîte ma future vie ? Serai-je à la hauteur de Ses espérances ? Etc.…

 

D’ailleurs il n’est pas superflu de rappeler que c’est toujours la soumise qui choisit son Maître ou sa Maîtresse. Du moins il devrait normalement en être ainsi… En somme, le Dominant propose (ses connaissances, ses compétences, ses qualités, ses extravagances, sa vision de la relation etc.…), et la docile dispose - en toute connaissance de cause et après mûre réflexion.

 

Toutefois trouver la bonne personne peut se révéler fastidieux et long. A moins d’un gros coup de chance, c’est plutôt en mois voire en années qu’il faut calculer… Pour une docile comme pour un Dominant, attendre l’Autre est désagréable, et l’on a alors le sentiment de perdre un temps précieux et de stagner dans son évolution. Car s’il n’y a pas de soumise sans Maître, l’inverse est tout à fait vrai également…

 

Dans cette situation, il existe une option vraiment intéressante et pourtant très méconnue : En attendant d’être soumise, la docile peut devenir la « charge » d’un « Mentor ». Un Mentor est un Dominant (homme ou femme) expérimenté, pédagogue et suffisamment disponible pour accompagner une docile le temps qu’elle se forme correctement et qu’elle trouve son bonheur.

 

Le Mentor n’est absolument pas le Maître de la charge (on dit « charge » non pas parce que la docile est un poids pour le Mentor, mais parce qu’il est responsable d’elle, qu’il en a la charge), et les rapports qu’il entretient avec elle, sont honnêtes et désintéressés. A vrai dire, le Mentor est tout à la fois le professeur, le conseiller, le guide, le confident et le protecteur de la charge.

 

Il n’est pas nécessaire que Mentor et charge soient véritablement compatibles quant à leurs goûts et leurs pratiques BDSM ; Ils ne sont de toute façon pas destinés à les partager en tant que Maître et soumise (bien qu’il arrive parfois qu’une charge finisse par demander à son Mentor de devenir son Dom…). Il n’est pas non plus obligé qu’ils se rencontrent physiquement ; Leur relation pouvant se limiter aux échanges « virtuels ».

 

Aucun contrat ne doit lier les deux parties, mais il est d’usage que la docile demande au Dominant de son choix, par le biais d’une lettre motivée, s’il veut bien accepter de devenir son Mentor. Elle ne doit pas faire sa demande au premier venu naturellement. Il sera précisé clairement l’étendue de la « mission » du Mentor pour éviter tout malentendu :

 

Peut-être que la docile a seulement besoin d’un avis extérieur pour choisir son Dom. Peut-être a-t-elle besoin avant cela de conseils pour optimiser sa recherche. Plus antérieurement encore, peut-être a-t-elle besoin qu’on lui enseigne les subtilités du BDSM ; Ou même, peut-être qu’elle en est juste au début de son cheminement et qu’elle a besoin qu’on l’aide à comprendre pourquoi elle se sent attirée par la soumission et le mode de vie qui s’y rapporte.

 

A chaque fois qu’elle en ressent l'utilité, la charge contacte son Mentor et lui expose le plus ouvertement et le plus précisément son problème, sa question, son état d’âme éventuellement. Mais elle ne doit pas abuser du temps précieux du Mentor ni se reposer complètement sur lui pour avancer. La soumission est une démarche très personnelle, et c’est à la docile de décider et d’agir pour son avenir.

 

Il n’est pas souhaitable que le Mentor et sa charge partagent des moments d’intimité par l’intermédiaire d’activités BDSM ou purement sexuelles. Cela risquerait fort de conduire à certaines ambiguïtés toujours préjudiciables. Le Mentor n’est ni un partenaire de jeu, ni un Entraîneur, ni un amant. Il doit rester à sa place, et la charge ne doit pas se laisser aller à jouer la tentatrice, ayant à défaut d’un Maître un Dominant qui s’occupe d’elle.

 

S’il est convenu que le Mentor aide sa charge à se libérer sexuellement en vue de devenir une bonne soumise pour son futur Maître ou sa future Maîtresse, il prodiguera conseils et remarques, mais il restera en retrait et ne prendra part en aucune manière aux exercices de la docile.

 

Il peut tout à fait arriver que la charge demande à son Mentor de lui faire découvrir l’univers du BDSM à l’occasion de telle ou telle sortie : Visite d’un magasin spécialisé, présence à une manifestation particulière, à une soirée privée etc.… Une telle démarche ne s’improvise pas. Le Mentor prend alors le temps nécessaire pour expliquer à la charge tout ce qu’elle doit savoir, de telle sorte que l’expérience soit au final positive et profitable à sa formation : Du dress code éventuel à la manière adéquate de se comporter en public – en présence d’initiés ou de profanes, en passant par le respect de la sacro-sainte Etiquette, la charge doit assimiler toutes les subtilités qui lui éviteront la honte et le déshonneur pour son accompagnant.

 

Plus que jamais le devoir du Dominant est alors de protéger la docile, contre tout et contre tous, y compris contre elle-même le cas échéant. L’Etiquette impose que la charge doive obéir à son Mentor dès lors qu’il est question de son intérêt le plus élémentaire ; Cela fait partie du contrat de confiance existant entre eux deux. Un bon Mentor, comme tout vrai Dominant, sait qu’il ne faut pas brûler les étapes et qu’on ne doit révéler que ce que la docile est capable de comprendre et d’accepter. Et qu’il est parfois indispensable de tempérer la docile aux yeux écarquillés face à tant de nouveautés excitantes tant pour le corps que pour l’esprit…

 

Affirmons enfin que l’Etiquette interdit au Mentor de faire l’entremetteur, ou simplement de pousser la charge dans les bras de quiconque, même pour un instant seulement. Au contraire, il est de son devoir de bien faire comprendre à la docile qu’elle doit poursuivre avec sérieux son but véritable qui est de trouver un Collier.

 

Le moment des négociations venu, le Mentor fait de son mieux pour renseigner impartialement et sagement sa charge à chacune des étapes du processus. Il peut ainsi l’aider à remplir sa Liste, à discuter avec le Maître potentiel de tous les aspects liés à la relation envisagée, et au besoin à rédiger sa Lettre d’Engagement. Je dis bien « aider » et pas faire à sa place ; Il n’en a pas le droit. Si la docile estime cela utile et rassurant, elle peut aussi émettre le souhait que son Mentor la présente (physiquement ou pas) au Maitre potentiel. Mais la mission du Mentor s’arrête impérativement à la signature du Contrat de la soumise.

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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