Vendredi 13 mai 5 13 /05 /Mai 06:44

Toute ma vie adulte, je l'ai travaillée comme enseignante. Je possède un certificat en éducation, administration et psychologie enfantines. Mon travaille m'a amenée à travailler surtout avec des familles, aidant les parents à comprendre les joies et les malheurs d'élever des enfants, et aidant les enfants à élever les parents. L'éducation sexuelle a été et est toujours un sujet difficile d'approche pour les parents et un sujet encore plus difficile d'approche pour les enfants envers les parents. Additionner la philosophie BDSM à l'équation et la majorité des parents devient muet ou, pire encore, parle trop aux enfants.

L'éducation sexuelle dans les familles:

Commencer tôt

On ne peut jamais commencer trop tôt l'éducation des enfants à propos du sexe. Quand vous leur montrer les différentes parties du corps, rappelez-vous de toujours leur montrer les vrais noms ; vagin pour les filles et pénis pour les garçons.

Prenez l'initiative

N'attendez PAS pour les enfants de venir vous poser des questions. Prenez l'initiative et débutez une conversation d'une façon relaxe avec un ton naturel.

Ne donnez que les bonnes informations appropriées à l'âge des enfants

N'allez pas dans les longues descriptions biologiques face à un enfant de quatre ans qui demande pourquoi que la maman de Johnny a maintenant un bedon. Et ne coupez pas les coins dans vos explications si votre adolescente vous demande des informations à propos des MTS.

Anticipez la prochaine étape

Ce n'est pas parce que vous avez eu une discussion à propos des abeilles et des fleurs avec votre enfant que d'autres informations ne seront pas nécessaires plus tard. Anticipez que votre enfant va avoir besoin dans le futur de plus d'informations et soyez prêt, si le besoin se fait sentir.

Valeurs

Assurez-vous de donner à vos enfants VOS valeurs. Ne laissez pas les valeurs de vos enfants être dictées par l'école ou encore par les amis de vos enfants. C'est VOTRE enfant et il ou elle doit avoir vos valeurs.

La vie de famille et le BDSM:

Comment faire une bonne balance entre la vie de famille et la vie BDSM??

- Planifiez vos jeux d'adultes après que les enfants sont au lit ou s'ils sont hors de la maison.

- Aller au bar ou club BDSM le plus près de chez vous ou encore aux munches. Trouver des gens qui sont comme vous, qui partage la philosophie BDSM et partager des soirées "play party" chez eux ou chez vous où encore partager la garde des enfants. Un couple garde les petits pendant que l'autre couple joue à la maison sans enfants. (Si les enfants sont du même âge ou encore s'entendent bien, cela aide encore plus.

- Utilisez des symboles discrets BDSM pendant votre vie vanille. Par exemple, un simple bijou pourrait représenter la relation BDSM entre les deux partenaires (si le bijou a une signification pour le(la) Dominant(e) et le(la) soumis(e)). Si il y a utilisation de perçages ou une règle de non-port de sous vêtement, le tout doit être caché sous des pantalons ou une jupe longue.

- Ne laissez jamais traîner les jouets de BDSM. Chaque chose à sa place et chaque chose doit y être.

- Si un jouet ou un accessoire compromettant est trouvé par un enfant, ne mentez PAS à propos de l'utilisation de l'objet. Les enfants peuvent reconnaître quand les adultes mentent, il ne faut pas casser le lien de confiance entre les enfants et les parents. La meilleure réponse est la suivante; - Ceci est un jouet d'adulte. Quand tu seras plus âgé, tu sauras à quoi servent les jouets d'adultes. Les enfants sont au courant que les adultes ont une forme de sexualité mais, ils n'ont PAS à savoir les détails.!

- SOYEZ LES PARENTS! N'essayez pas d'être le meilleur ami de votre enfant. Ils ont beaucoup de copains, mais seulement un père et une mère. N'hésitez pas à dire "parce que je suis le parent!"

- A bien y penser, le D/S n'est pas un mauvais exemple pour les enfants. Il y a des règles à suivre et TOUS doivent les respecter, y compris papa et maman. C'est une bonne valeur à donner aux enfants et pas seulement aux enfants ou il y a des jeux BDSM..

- Les limites et les règles à l'intérieur d'une relation familiale sont très importantes. Les enfants se sentent aimés et en sécurité quand il y en a. Des limites bien fixées sont un plus dans l'éducation des enfants.

- N'essayez JAMAIS de pousser les enfants vers un choix précis face à leur sexualité. N'essayez pas non plus de les modeler et les rendre comme vous. Laisser leur la liberté d'explorer d'une façon sécuritaire, par eux même, quand ils seront prêts. Supportez-les dans leurs choix. Et soyez cette oreille qu'ils auront besoin pour apprendre et les écouter.

Voici une des meilleures phrases que j'ai entendue dans ma carrière:

"Papa et maman ont des activités spéciales que seuls les adultes font. Tu as tes jeux et tes jouets et nous avons les nôtres. Quand tu seras grand, tu auras aussi tes jeux comme papa et maman et nous te souhaitons que tu sois aussi heureux que nous."

Rappelez-vous, la logique est essentielle dans l'éducation des enfants, qu'ils soient dans une maison où il y a des jeux BDSM ou pas.

 

morningstar

 

Note du Webmaster:

L'article de morningstar est simplement génial. Plusieurs personnes désirant être respectueuses nous ont écrit pour nos demander la permission d'utiliser l'article de morningstar pour leurs propres sites. Plusieurs fois, nous avons tenté de communiquer avec morningstar pour avoir sa permission, hélas, sans résultat.

La propriété de cet article appartient à morningstar et nous ne pouvons pas vous donner de permission pour l'utilisation de cet article pour des raisons évidentes. Si vous décidez d'utiliser cet article malgré tout, nous vous demandons d'afficher sur votre site que l'auteur de cet article est morningstar.

Merci!

 

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Mardi 10 mai 2 10 /05 /Mai 15:40

Ce texte a pour vocation d’aider les Dominants et les dociles à gérer au mieux de leurs intérêts communs et respectif, le délicat processus de prise en mains, propre au BDSM.

 

Il est à regretter que trop souvent les uns comme les autres, lorsqu’ils sont à la recherche du partenaire idéal, agissent de manière opportuniste en se laissant porter et souvent même dépasser par les évènements. Or la moindre erreur de parcours peut au final s’avérer fort préjudiciable, voire même carrément dramatique : Tant de relations se construisent sur des non-dits et des malentendus, ce qui, pour les adeptes du BDSM plus encore que pour les Vanilles, conduit immanquablement à l’échec et à la rupture.

 

Il faut avoir conscience en premier lieu, qu’une relation BDSM ne naît pas du tout de la même façon qu’une relation vanille. En fait, elle obéit à une logique complètement différente et même inverse. Schématiquement, dans une relation vanille, on passe par le processus suivant : On se rencontre par hasard, on se plaît réciproquement, on se découvre quelques affinités communes et l’on cède à la séduction/tentation…

Une relation BDSM ressemble quant à elle, à ces mariages arrangés d’autrefois : On se recherche activement et systématiquement, on étudie ensuite l’opportunité de former un couple, de manière réfléchie et dépassionnée, puis lorsque l’on s’est accordé sur l’essentiel, on s’engage formellement dans la relation et l’on apprend peu à peu à s’apprécier et à s’aimer. Est-ce que cela permet de conclure qu’il y a moins d’amour et de passion dans les couples BDSM ? Personnellement je ne le crois pas, au contraire même. Mais ceci est un autre sujet…

 

Du premier contact à la remise du Collier Formel, le processus de prise en mains est long, complexe et rigoureux. Cela représente plusieurs mois de travail assidu et minutieux. Il ne faut pas déplorer la lourdeur de la démarche et son caractère « administratif » car tout ceci permet d’évaluer précisément le sérieux et la motivation de chacun sur la durée.

 

Même s’il est vrai qu’en réalité, c’est toujours la soumise qui choisit son futur Maître (elle ne manque généralement pas de propositions…), c’est toujours au Dominant de diriger la relation, dès le premier jour. Et il doit savoir garder le contrôle des évènements et gérer correctement le timing, ce qui lui permet de démontrer sa capacité à structurer les rapports du couple. L’empressement est à proscrire, d’un côté comme de l’autre, même s’il est humain de ne pas vouloir risquer de perdre ce qui semble être le partenaire idéal.

 

Le laxisme est tout aussi néfaste, car un mauvais départ, entache la relation pour toujours. L’expérience démontre qu’une docile incapable de se comporter comme une vraie et bonne soumise avant même d’avoir été prise en main, ne pourra que très difficilement changer du tout au tout, une fois qu’elle portera le Collier de son nouveau propriétaire (ceci ne signifie pas qu’une docile sans Collier doive considérer tout Dominant comme son Maître !). De même, un Dom qui, à l’égard d’une soumise potentielle, se montrerait faible, trop indulgent, excessivement tolérant, facilement manipulable ou même incapable de garder la maîtrise de ses envies et de ses émotions, ne pourra jamais devenir un Maître à la poigne de fer dans un gant de velours… Évidemment, en pratique rien n’est simple et facile…

On peut énumérer 18 étapes distinctes dans le processus de prises en mains. A chacune de ces phases, le processus peut s’arrêter net, et chaque partie repart alors à la recherche de sa future « moitié ». Mais chaque étape passée avec succès débouche sur une nouvelle phase plus constructive encore.

1.       Le premier contact

 

La plupart du temps c’est le Dominant qui contacte la première fois sa future soumise, laquelle est comme ses consœurs de soumission, fort convoitée de  tout côtés. En revanche c’est presque toujours le soumis qui contacte pour la première fois sa future Maîtresse – C’est la dure loi de l’offre et de la demande, ce qui permet d’emblée de comprendre que le BDSM est régit par des règles pragmatiques et implacables…

 

Quel que soit son statut, Dominant ou docile, il est indispensable de se présenter correctement si l’on veut espérer obtenir une réponse, ne serait-ce que négative.

 

2.       Premiers échanges et validation de la recherche de chacun

 

Une fois le contact établi entre le Dominant et la docile, ceux-ci procèdent alors aux premiers échanges, par écrit le plus souvent (chat, messagerie instantanée, mail etc.).

 

La première des priorités est de s’assurer de la nature, du sérieux et de l’actualité de la recherche de chacun. Avez-vous bien compris ce que l’autre recherche ? Son annonce est-elle limpide et aucun terme ne vous pose problème ? Comparé à ce que vous-même désirez, est-ce que tout vous semble compatible ? Avez-vous besoin de certains éclaircissements ? Sa ou ses photographies vous conviennent-elles ? Les réponses obtenues vous permettront de jauger le sérieux de votre interlocuteur, et de savoir s’il est toujours en recherche active tandis que son annonce peut être ancienne déjà.

 

3.       Le questionnaire « Vos motivations »

 

Presque toujours négligé, ce questionnaire est pourtant fort utile aux deux parties puisqu’il permet de cerner la personnalité, les aptitudes et les attentes de la docile, et qu’il évite toute négociation inutile pour cause d’incompatibilité première. Pour celle ou celui qui remplit le questionnaire, c’est un formidable moyen de mieux se connaître et de prendre conscience de toutes les dimensions qui composent une relation BDSM, et tout particulièrement de D/s.

 

C’est au Dominant d’adresser le questionnaire à la personne soumise en lui fournissant toute explication et assistance nécessaire. On peut trouver ce type de questionnaire sur certains sites web à caractère BDSM (surtout anglo-saxons), mais il est indispensable que chaque Dominant rédige ses propre question en fonction de ses centres d’intérêts personnels

 

Ce questionnaire permet au Dominant de prendre connaissances dans les détails de la personnalité de la docile, de ce qui fait sa vie actuelle, de ses inclinaisons en matières de BDSM, de ses pratiques sexuelles, de ses attentes relatives à sa futur vie et à son futur Maître etc. etc.

 

Les questions sont nombreuses, tantôt ouvertes et tantôt fermés, parfois très directes, et cela ressemble assez à un test de personnalité, comme chacun à pu en remplir un au cours de sa vie. A quoi bon commencer à négocier avec une soumise potentielle qui est marié et a des enfants, si vous recherchez une conjointe ne voulant jamais devenir mère ? A quoi bon discuter avec un Dom si vous êtes incapable d’endurer la moindre douleur physique ?

 

4.       Commentaires suite à l’étude du questionnaire – Validation ou pas de la compatibilité des personnalités.

 

Une fois le questionnaire reçu et dûment complété par la personne docile, le Dominant doit étudier avec la plus grande des attentions, chaque réponse donnée. Il y a toujours des compléments d’information à obtenir pour ne laisser subsister le moindre doute. Ces explications se font sous la forme d’échanges (écrit ou verbaux) cordiaux, respectueux et constructifs. Le « vous/vous » est de rigueur.

 

Il n’est pas d’usage que le Dominant remplisse un questionnaire similaire à destination de la soumise potentielle. En revanche, celle-ci a parfaitement le droit d’interroger le Dom sur tout point qui l’intéresse, en se montrant toujours très respectueuse de lui et de l’Etiquette. Bien naturellement, le Dom doit lui répondre de manière parfaitement honnête et précise.

 

Au terme de cette phase de découverte mutuelle, les deux parties s’accordent alors pour dire s’ils sont à priori compatible ou pas, et s’il est opportun de poursuivre la discussion afin d’envisager ensemble une relation BDSM.

 

5.       Envoi de la Check-list vierge et de son annexe à la docile.

 

L’étape suivante est l’envoi par le Dominant à sa soumise potentielle de sa «Check-list ». Cet outil est plus connu que le «Questionnaire », il n’est cependant pas toujours très bien compris et utilisé, notamment parce que la plupart du temps il manque à la docile, les explications nécessaires à la bonne réalisation du travail qui est attendu d’elle.

 

C’est pourquoi je conseille à tout Dominant de prendre le temps de rédiger une petite annexe visant à faciliter la compréhension des différents termes et points listés dans la Check-list , de donner des indications utiles pour que les évaluations soient les plus précises possibles, et pour lever toute ambiguïté éventuelle (beaucoup d’activité énumérées dans la Liste doivent se comprendre différemment selon que l’on est Dominant ou docile : Pour le premier il s’agira essentiellement de savoir s’il aime faire telle ou telle chose à sa soumise, pour la seconde il sera question d’évaluer son acceptation à vivre telle ou telle pratique voulue par son Dom). Il est indispensable que la docile demande des éclaircissements au Dominant si elle se trouve perplexe devant tel ou tel point tandis qu’elle est en train de compléter sa Liste.

 

Que les novices ne s’étonnent pas du fait que la Check-list soit excessivement détaillées et « crue ». Il s’agit très clairement de faire étalage au grand jour de ses pratiques BDSM et sexuelles, d’évaluer avec précision ses goût et ses aversions, de révéler ou sans manque d’expérience justement. Il ne faut ni mentir, ni exagérer (dans un sens comme dans l’autre), ni omettre…

 

Pour des Vanilles, la Check-list est non seulement incompréhensible mais également insupportable du point de vue de leur morale. Car ces personnes partent du principe que l’on doit d’abord se mettre en couple pour ensuite élaborer à deux une sexualité et des jeux qui tiennent compte des limites de chacun. En BDSM c’est souvent, et notamment pour les Dominants, « à prendre ou à laisser », sachant que la personne docile sait à quoi elle doit s’attendre dès le départ. Il est impensable qu’un Dominant se prive de pratiques qui lui sont indispensables pour être satisfait et heureux, et il doit savoir dès le début ce que la personne docile est capable de lui apporter dans le domaine sexuel ou des activités BDSM. Quant à la soumise, sa nature intrinsèque la pousse tout naturellement à s’adapter aux exigences de son Maître ou de sa Maîtresse, étant elle-même en quête de nouvelles sensations, de nouveaux plaisirs, de nouvelles expériences pouvant la faire évoluer.

 

6) Réception et étude de la Check-list de la docile

 

C’est avec la plus grande des concentrations que le Dom doit prendre connaissance de la Check-list remplie par la docile. Il est hors de question de survoler le tableau en se contenant d’un aperçu global. Chaque point du listing doit être passé en revue, et à chaque fois le Dominant doit se poser la question de savoir si la réponse apportée par la docile correspond à ce qu’il attend de sa future soumise.

 

Si la Check-list a été complétée sérieusement et qu’elle est analysée avec rigueur et intelligence, en regroupant et en croisant les réponses le Dominant obtient une idée très précise du potentiel de la docile.

 

Attention à bien avoir identifié et différencié les « hard et les soft limits » : Une « soft limit » correspond à une pratique que vous ne voulez absolument pas vivre pour le moment, mais vous admettez la possibilité qu’un jour vous puissiez éventuellement changer d’avis. Rien n’est sûr, mais c’est envisageable dans l’absolu. En revanche une « hard limit » correspond à une pratique que vous ne vivrez jamais, et de cela vous en êtes certain(e). C’est un tabou absolu. Vous êtes catégorique, parce que vous savez qu’une telle pratique vous blesserait soit physiquement, soit mentalement, soit émotionnellement.

 

Si le Dom l’estime nécessaire il peut demander à la personne docile de confirmer telle ou telle réponse qui lui apparaît contradictoire avec telle autre. Parfois ce qui fait peur est excitant… Parfois on est capable d’accepter ce qui pourtant nous répugne. Le BDSM est fait de subtilités…

 

Plusieurs allers et retours peuvent être nécessaires pour qu’une Check-list finisse par être parfaitement complétée.

 

7) Envoi de la Check-list du Dom à la docile

 

Lorsque le Dom a fini d’étudier la Liste de sa soumise potentielle, il peut soit déclarer qu’à la vue des réponses fournies il n’est pas opportun de poursuivre les échanges (c’est le cas lorsque la docile a mis en évidence des soft ou des hard limits qui correspondent à des besoins pour le Dominant), soit il envoie à son tour sa propre Liste dûment complétée.

 

Un Dominant doit se connaître parfaitement, donc la soumise potentielle est en droit d’attendre une Check-list parfaitement remplie.

 

8) Réception et étude de la Check-list du Dom par la docile

 

La docile prend connaissance de la Liste de son Maître potentiel et elle compare à son tour les réponses fournies avec ses propres besoins, ses propres envies et ses propres limites.

 

Les personnes de nature soumise sont enclines à accepter beaucoup de nouveautés ou de pratiques qui ne les enthousiasment pourtant pas particulièrement. Elles ont le besoin profond de s’améliorer, de s’ouvrir et de s’épanouir, et bien entendu de plaire et donc de satisfaire leur Dominant. C’est pourquoi les blocages au niveau de la Check-list viennent plus souvent des Dominants que des dociles. Mais que ces dernières aient bien conscience qu’il est insensé d’accepter l’inacceptable. Prétendre que l’on est d’accord pour expérimenter - voire pour endurer- ce que l’on considère être insupportable, c’est aller droit dans le mur. Et aucun Maître n’est d’accord pour entendre sans cesse le « Mot de Sécurité » sous prétexte que sa soumise craque au beau milieu d’une activité qu’elle savait depuis toujours ne pas pouvoir supporter…

 

Le Dominant s’assure de la bonne réception de sa Liste par la docile, et il lui demande confirmation qu’elle a bien compris toutes les réponses qu’il lui a fourni. C’est son devoir de vérifier qu’il ne subsiste à ce stade aucun malentendu, car si la docile affirme qu’elle se sent en affinité avec le profil du Dominant, une étape nouvelle va pouvoir être passée.

 

9) Début des Négociations

 

Voila le moment tant attendu des Négociations… Les choses deviennent alors vraiment sérieuses puisqu’il est entendu que les parties envisagent de manière concrète de développer leur relation en tant que Maître et soumise.

 

Commence alors une période d’intenses discussions afin de passer en revue tous les aspects de l’éventuelle future relation. « Si je devenais Votre soumise, est-ce que je devrais faire ceci ou cela ? ». « Si je devenais votre Maître, accepteriez-vous de vous plier à telle ou telle de mes exigences ? ». Tous les sujets sont évoqués, sans limitation et sans pudeur, mais toujours avec le respect mutuel qui s’impose. La docile et le Dominant ne sont pas encore soumise et Maître et chacun doit s’en souvenir.

 

On parle de « Négociations » car il est indispensable que chaque partie fasse des efforts et consente à certaines choses pour qu’aucun blocage n’empêche la relation de se concrétiser. Nous l’avons vu avec les « soft et hard limits », il y a certains points qui ne sont pas et ne seront jamais négociables, et d’autre part aucune docile ne devrait s’engager à faire ce qu’elle sait ne pas pouvoir assumer. Toutefois il existe souvent une marge de manœuvre suffisante pour que Dominant comme docile puissent trouver un point d’équilibre.

 

Les Négociations peuvent durer longtemps, plusieurs semaines même. Il ne faut pas les bâcler car leur importance est cruciale. Celui qui se montrerait léger durant les Négociations, par manque d’assiduité, d’attention, d’investissement personnel, de conciliation etc… devrait normalement être sanctionné par une rupture du dialogue.

 

L’Etiquette veut que durant les Négociations les parties n’entretiennent aucune autre relation avec de tierces personnes susceptibles de vouloir négocier également. Ceci signifie qu’elles ne doivent ni chercher ni accepter la moindre sollicitation extérieure émanant d’autres dociles ou d’autres Doms. Il n’est ni convenable ni honnête de jouer sur plusieurs tableaux à la fois, en se disant que si les Négociations en cours venaient à échouer il y aurait quand même un ou plusieurs « plans de secours ».

 

10) L’acceptation du projet de prise en mains

 

Lorsque arrivés au terme de leurs Négociations le Dominant et la docile sont parvenus à un accord global et détaillé, que tout est bien clair pour eux deux, ils sont alors sur le point de s’unir dans le respect des principes du BDSM.

 

C’est le temps des promesses et des serments ; Le moment où il est enfin possible de taire sa raison pour laisser s’exprimer ses sentiments.

 

Dorénavant ils ne sont plus disponibles pour aucune autre personne en recherche, la leur est terminée - du moins ils l’espèrent fortement. Ils ont le devoir (mais c’est une évidence pour qui est vraiment sincère) de repousser toute avance éventuelle, ce qui est rapidement nécessaire lorsque l’on a publié une annonce sur Internet.

 

11) Le Collier de Considération

 

Premier Collier que reçoit une soumise lorsque son Maître est respectueux de l’Etiquette, le Collier de Considération correspond à la bague de fiançailles pour les Vanilles.

 

Ce Collier, comme tous les autres d’ailleurs, ne se remet jamais virtuellement ! Même si le Maître et la soumise se sont connus sur Internet et qu’ils vivent loin l’un de l’autre, ce qui est souvent le cas de nos jours, ils doivent attendre de se rencontrer physiquement pour que le Collier de Considération puisse être offert par le Dom à la docile.

 

Si les puristes de la D/s affirment qu’à ce stade le Dominant n’est pas encore officiellement Maître et la docile pas encore officiellement soumise, dans les faits il en est pourtant ainsi. D’un point de vue pratique, le fait de porter de manière régulière le Collier d’un Dominant fait de la docile sa soumise, même en l’absence de Contrat de Soumission (abstraction faîte du Collier de Protection bien évidemment).

 

12) Expérimentation de la relation

 

Commence alors une période « d’expérimentation » où le couple existe et fonctionne selon les règles dont il a convenu durant la période de Négociations.

 

Cela ne dure guère plus de quelques semaines, juste le temps pour chacun de s’assurer que tout se passe comme il l’espérait, qu’il n’y a pas de différence significative entre le comportement constaté et les engagements pris auparavant. De la théorie à la pratique en somme… Pour les Vanilles, la période durant laquelle les futurs époux sont fiancés poursuit le même objectif finalement.

 

13) Le Collier d’Entraînement

 

Le Maître éprouve rapidement le besoin d’éduquer sa soumise de façon à pouvoir commencer à la modeler selon ses désirs. Toute soumise digne de ce nom n’est d’ailleurs pas moins impatiente d’apprendre à servir au mieux son Seigneur et Maître.

 

Celui-ci lui remet alors son second Collier, le Collier d’Entraînement, dont l’aspect est typique des Colliers de Soumission, excepté pour ce qui est de la couleur (rouge). Il lui offre en même temps son Cahier de Soumission, outil extrêmement utile et précieux pour la docile comme pour son Dom, qu’elle se fera un devoir de remplir chaque jour sans exception sous peine d’être sévèrement punie.

 

Il est bienvenu que le Dominant organise une petite soirée à l’occasion de cette remise de Collier, mais cela peut aussi être tout simplement l’aboutissement d’une sortie agréable par exemple.

 

14) La période de formation et d’entraînement

 

Dès lors la relation entre dans une toute autre dynamique : A partir de ce moment le Maître consacre énormément de temps et d’efforts pour enseigner à sa soumise tout ce qu’il attend d’elle, dans tous les domaines et en entrant dans le détail. C’est une période de travail intense pour chacun, et ce n’est pas forcément l’époque la plus ludique et agréable de la relation. Le Dominant doit faire preuve de beaucoup de pédagogie, de compréhension, de patience, de persévérance… Mais aussi de fermeté, d’autorité, et de capacité à punir lorsque cela est indispensable. Je dirais que c’est la politique de la carotte et du bâton, sans arrière-pensée évidemment…

 

C’est une période difficile pour la soumise également, qui pensera souvent qu’elle n’est pas à la hauteur des espérances de son Maître, qu’il lui en demande trop, que tout ça la submerge complètement. Mais avec le soutien et les encouragements de son Dominant, la plupart du temps elle parvient à progresser spectaculairement en l’espace de quelques mois seulement.

 

15) La Lettre d’Engagement

 

Voila bien longtemps déjà que le Maître et sa soumise ont convenu d’une date devant rendre leur relation « formelle » selon l’Etiquette du BDSM. C’est souvent pendant les Négociations que le Dominant détermine le planning, mais cela peut intervenir plus tard en fonction des progrès plus ou moins rapides de la soumise durant sa période de formation et d’entraînement. Pour ma part je considère qu’il est sage de laisser s’écouler le délai d’une année entière entre le moment de la remise du Collier de Considération et celui du Collier Formel, attendu la valeur symbolique de ce dernier.

 

Lorsque l’heure approche de signer le Contrat d’Appartenance, il revient à la soumise d’écrire avec sa plus belle plume une lettre à son Maître pour lui demander humblement de bien vouloir la prendre officiellement pour soumise. Elle mettra tout son cœur à l’ouvrage, s’efforçant de faire cette lettre un cadeau exceptionnel tant par son aspect que par son contenu. Chaque mot doit être choisi avec soin, chaque pensée et chaque sentiment doivent être exprimés avec justesse et finesse.

 

Cette Lettre d’Engagement sera offerte au Maître lorsque la soumise le jugera opportun, et elle sera reçue par son Maître avec émotion car c’est l’équivalent pour les Vanilles d’une demande en mariage…

 

On renouvelle ici le principe voulant que ce soit la soumise qui choisisse son Maître…

 

16) La rédaction du Contrat de Soumission

 

Puisqu’il est évident que le Maître et la soumise sont voués à s’unir durablement, et que cette dernière vient de renouveler par écrit son souhait de lui appartenir « pour toujours », la prochaine étape dans leur relation est marquée par la rédaction du Contrat d’Appartenance.

 

Contrairement à ce que beaucoup s’imaginent, le Contrat ne doit pas être rédigé par le Maître uniquement. Il a la responsabilité de son écriture, mais ce document doit être le fruit d’un véritable échange avec la soumise. Ne surtout pas réutiliser un document « tout fait » trouvé quelque part sur le web ; Votre Contrat d’Appartenance doit être taillé sur mesure pour votre couple.

La rédaction du Contrat ne devrait pas correspondre à une nouvelle phase de Négociations – Celles-ci sont achevées depuis longtemps déjà. Il s’agit simplement d’un travail réalisé à deux et permettant à la soumise de s’impliquer pleinement dans l’élaboration du document, qui pour les Vanilles est un peu l’équivalent de leur contrat de mariage.

 

Plus le couple aura vécu ensemble auparavant, plus leur relation sera développée, et plus il sera facile de rédiger le Contrat d’Appartenance puisqu’il s’agira essentiellement de mettre noir sur blanc ce qu’ils vivent au quotidien depuis des mois déjà. Les engagements et les limites de chacun, les objectifs poursuivis à travers la relation, le mode de fonctionnement du couple, tout ceci sera chose entendue. D’où l’intérêt de bien suivre le processus de prise en mains…

 

17) La préparation de la Cérémonie du Collier Formel

 

La signature du Contrat d’Appartenance est un évènement majeur dans la relation de BDSM. Elle correspond à la remise du Collier Formel, ce fameux collier en cuir noir orné d’un anneau – symbole même de la soumission…

 

A cette occasion le Maître prépare suffisamment longtemps à l’avance une soirée, généralement intime, à laquelle seuls quelques proches peuvent être conviés. Chaque Dom organisera les choses à sa convenance, mais en aucune façon il ne pourra s’agir d’une séance de BDSM. C’est une véritable cérémonie, avec tous les rituels que cela implique, et les mots clefs sont alors Complicité, Amour, Offrande, Respect, Honneur, Dignité, Responsabilités, Noblesse, Solennité…

 

Le grand jour venu, le Maître et la soumise prennent un bain séparément et font leur toilette minutieusement. Ce bain s’assimile à un rite de purification. La soumise s’épile avec soin en portant une attention particulière à son visage, ses aisselles, ses seins, son sexe et ses fesses, puis elle se maquille de manière raffinée et sexy mais non outrancière. Le Maître, quant à lui, se rase de près le visage, et il s’épile éventuellement. Tous deux se coiffent impeccablement et se parfument légèrement. Si la soumise a une Sœur de Soumission, c’est à elle que revient l’honneur d’aider son amie à se préparer avant la Cérémonie.

 

La soumise revêtira la robe qu’elle a créée spécifiquement pour la Cérémonie et elle mettra son Collier d’Entraînement. Elle ne portera ni sous-vêtements, ni chaussures, ni aucun bijou. Le Maître s’habillera comme il le souhaite mais en choisissant une tenue élégante.

 

Pendant que la soumise fait sa toilette, le Maître s’occupe des derniers préparatifs avant le début de la Cérémonie : Il vérifie que tout est propre et en ordre dans la pièce, plonge celle-ci dans l’obscurité et crée l’ambiance en allumant des bougies et en faisant jouer une musique d’accompagnement sélectionnée avec goût.

 

18) Le Contrat d’Appartenance et la remise du Collier Formel

 

Sous le regard de leurs invités chargés de filmer et de photographier la Cérémonie, Maître et soumise officialisent leur relation en signant tous deux le Contrat d’Appartenance. Un exemplaire revient à chacun, et y sont annexés les deux Check-lists et la Lettre d’Engagement de la soumise.

 

Leur union est scellée une fois qu’ils ont versé à côté de leur signature une goutte de leur sang. Une petite piqure avec une aiguille à coudre suffit.

 

Ensuite le Maître enlève le Collier d’Entraînement du cou de sa soumise, et il se saisit du Collier Formel exposé sur le Coussin de Présentation (petit coussin servant rituellement à présenter les objets auxquels on accorde une valeur symbolique, comme les Colliers, la cravache etc…). Il le place lentement et solennellement sur le cou de sa soumise. Si le Collier est pourvu d’une boucle permettant l’usage d’un cadenas, le Maître pose et ferme celui-ci puis montre bien à sa soumise qu’il conserve la clef avec lui. Le Collier ne pouvant plus être enlevé que par son Maître, la soumise ressent alors pleinement son appartenance et le pouvoir de son Dominant, ce qui lui procure une sensation extraordinaire. C’est pourquoi je recommande vivement aux Dominants de ne pas utiliser de cadenas avant le jour de la remise du Collier Formel afin de ne pas atténuer l’effet escompté…

 

Une fois le cadenas posé, le Maître accroche la laisse à l’anneau du Collier, embrasse sa soumise, puis il la tire légèrement vers le sol afin qu’elle se prosterne devant lui. Elle lui baise lentement et tendrement les pieds pour exprimer de manière symbolique son respect et sa soumission, et demeure prosternée et immobile. Puis le Maître la fait se relever en tirant doucement sur la laisse.

 

La soirée se poursuit dans une ambiance festive par un petit repas ou un grand festin, selon le nombre des convives et leur appétit ! Jamais la Cérémonie ne doit donner lieu au moindre débordement, et encore moins à une « partie fine » entre invités…

 

 

Pour conclure, un petit mot au sujet de la Cérémonie des Roses…

 

Cette cérémonie quasi inconnue en France est pourtant assez appréciée outre-Atlantique par les adeptes de la D/s. C’est une célébration supplémentaire et optionnelle à la Cérémonie du Collier Formel qui a pour but de traduire l’engagement réciproque « éternel » du Maître et de sa soumise. Elle se déroule en général plusieurs années après la signature du Contrat d’Appartenance, une fois que le couple est bien installé dans sa relation de D/s.

 

La Cérémonie des Roses a souvent pour cause un évènement important affectant la vie normale du couple : La naissance imminente d’un enfant, la survenue d’une maladie ou d’un accident, un cap difficile dans la relation mais franchi avec succès etc…

 

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 17:06

le code des couleurs

 

Comme tant d'autres choses le Sm possède son code couleur. Chacun peut afficher ses préférences ou sa recherche au vu et au sus de tous. Simplement en arborant un foulard noué à la ceinture, ou un mouchoir, qui dépasse de la poche. Suivant la couleur et la position de celui-ci, vous serez renseigné sur les pratiques de votre vis-a vis.

  La règle de base est que si le mouchoir est porté à droite, votre interlocuteur est soumis. A gauche, il est Dominant.  

 

 

 

 Noir

 

SM extrême.

 

 

Bleu foncé

 

Sodomie, jeux anaux.

 

 

 

Bleu clair

 

Fellation, rapports bucco-génitaux.

 

 

 

Bleu roi

 

SM léger. (autre source : Bordeaux)

 

 

 

Bleu lavande

 

Orgie, sexualité de groupe. (autre source : Aime les travestis)

 

 

 

Brun

 

Coprophilie.

 

 

 

Gris

 

Bondage.

 

 

 

Vert

 

Prostitution.

 

 

 

Jaune citron

 

Cathéters.

 

 

 

Marron

 

Scatophilie, Vampirisme, hématophilie, hématophagie, goût du sang menstruel.

 

 

 

Moutarde

 

Jeux sexuel avec de la nourriture. (autre source : Grosse queue)

 

 

 

Vert olive

 

Costumes et disciplines militaires.

 

 

 

Orange

 

Toutes pratiques érotiques.

 

 

 

Rose

 

Amateur de poitrine opulente, lactophilie. (autre source : Godes)

 

 

 

Violet

 

Piercing. (Autre source : Rasage)

 

 

 

Rouge

 

Fist-fucking.

 

 

 

Blanc

 

Débutant.

 

 

 

Dentelle blanche

 

amateur de lingerie, corsets, bustiers etc...

 

 

 

Jaune

 

Urophilie.

 

 

 

Anthracite

 

Fetichiste latex

 

 

 

Orange

 

A ta disposition.

 

 

 

 

 

 

 

 

les couleurs peuvent être assemblées si vous êtes amateur de plusieurs "disciplines"

 

La teinte plus ou moins foncée indiquera votre niveau dans la discipline...

 

 

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 17:01

Dans sa difficile quête du Maître idéal, une docile novice est toujours confrontée à de nombreuses difficultés et se trouve tourmentée par mille questions et mille hésitations : Qui suis-je vraiment ? Qu’est-ce que je recherche réellement ? De quoi ai-je envie et qu’est-ce que je ne veux absolument pas expérimenter ? Comment reconnaître un vrai Dom ? Un bon Maître ? Comment savoir si c’est Lui qui pourrait me convenir ? De quoi sera faîte ma future vie ? Serai-je à la hauteur de Ses espérances ? Etc.…

 

D’ailleurs il n’est pas superflu de rappeler que c’est toujours la soumise qui choisit son Maître ou sa Maîtresse. Du moins il devrait normalement en être ainsi… En somme, le Dominant propose (ses connaissances, ses compétences, ses qualités, ses extravagances, sa vision de la relation etc.…), et la docile dispose - en toute connaissance de cause et après mûre réflexion.

 

Toutefois trouver la bonne personne peut se révéler fastidieux et long. A moins d’un gros coup de chance, c’est plutôt en mois voire en années qu’il faut calculer… Pour une docile comme pour un Dominant, attendre l’Autre est désagréable, et l’on a alors le sentiment de perdre un temps précieux et de stagner dans son évolution. Car s’il n’y a pas de soumise sans Maître, l’inverse est tout à fait vrai également…

 

Dans cette situation, il existe une option vraiment intéressante et pourtant très méconnue : En attendant d’être soumise, la docile peut devenir la « charge » d’un « Mentor ». Un Mentor est un Dominant (homme ou femme) expérimenté, pédagogue et suffisamment disponible pour accompagner une docile le temps qu’elle se forme correctement et qu’elle trouve son bonheur.

 

Le Mentor n’est absolument pas le Maître de la charge (on dit « charge » non pas parce que la docile est un poids pour le Mentor, mais parce qu’il est responsable d’elle, qu’il en a la charge), et les rapports qu’il entretient avec elle, sont honnêtes et désintéressés. A vrai dire, le Mentor est tout à la fois le professeur, le conseiller, le guide, le confident et le protecteur de la charge.

 

Il n’est pas nécessaire que Mentor et charge soient véritablement compatibles quant à leurs goûts et leurs pratiques BDSM ; Ils ne sont de toute façon pas destinés à les partager en tant que Maître et soumise (bien qu’il arrive parfois qu’une charge finisse par demander à son Mentor de devenir son Dom…). Il n’est pas non plus obligé qu’ils se rencontrent physiquement ; Leur relation pouvant se limiter aux échanges « virtuels ».

 

Aucun contrat ne doit lier les deux parties, mais il est d’usage que la docile demande au Dominant de son choix, par le biais d’une lettre motivée, s’il veut bien accepter de devenir son Mentor. Elle ne doit pas faire sa demande au premier venu naturellement. Il sera précisé clairement l’étendue de la « mission » du Mentor pour éviter tout malentendu :

 

Peut-être que la docile a seulement besoin d’un avis extérieur pour choisir son Dom. Peut-être a-t-elle besoin avant cela de conseils pour optimiser sa recherche. Plus antérieurement encore, peut-être a-t-elle besoin qu’on lui enseigne les subtilités du BDSM ; Ou même, peut-être qu’elle en est juste au début de son cheminement et qu’elle a besoin qu’on l’aide à comprendre pourquoi elle se sent attirée par la soumission et le mode de vie qui s’y rapporte.

 

A chaque fois qu’elle en ressent l'utilité, la charge contacte son Mentor et lui expose le plus ouvertement et le plus précisément son problème, sa question, son état d’âme éventuellement. Mais elle ne doit pas abuser du temps précieux du Mentor ni se reposer complètement sur lui pour avancer. La soumission est une démarche très personnelle, et c’est à la docile de décider et d’agir pour son avenir.

 

Il n’est pas souhaitable que le Mentor et sa charge partagent des moments d’intimité par l’intermédiaire d’activités BDSM ou purement sexuelles. Cela risquerait fort de conduire à certaines ambiguïtés toujours préjudiciables. Le Mentor n’est ni un partenaire de jeu, ni un Entraîneur, ni un amant. Il doit rester à sa place, et la charge ne doit pas se laisser aller à jouer la tentatrice, ayant à défaut d’un Maître un Dominant qui s’occupe d’elle.

 

S’il est convenu que le Mentor aide sa charge à se libérer sexuellement en vue de devenir une bonne soumise pour son futur Maître ou sa future Maîtresse, il prodiguera conseils et remarques, mais il restera en retrait et ne prendra part en aucune manière aux exercices de la docile.

 

Il peut tout à fait arriver que la charge demande à son Mentor de lui faire découvrir l’univers du BDSM à l’occasion de telle ou telle sortie : Visite d’un magasin spécialisé, présence à une manifestation particulière, à une soirée privée etc.… Une telle démarche ne s’improvise pas. Le Mentor prend alors le temps nécessaire pour expliquer à la charge tout ce qu’elle doit savoir, de telle sorte que l’expérience soit au final positive et profitable à sa formation : Du dress code éventuel à la manière adéquate de se comporter en public – en présence d’initiés ou de profanes, en passant par le respect de la sacro-sainte Etiquette, la charge doit assimiler toutes les subtilités qui lui éviteront la honte et le déshonneur pour son accompagnant.

 

Plus que jamais le devoir du Dominant est alors de protéger la docile, contre tout et contre tous, y compris contre elle-même le cas échéant. L’Etiquette impose que la charge doive obéir à son Mentor dès lors qu’il est question de son intérêt le plus élémentaire ; Cela fait partie du contrat de confiance existant entre eux deux. Un bon Mentor, comme tout vrai Dominant, sait qu’il ne faut pas brûler les étapes et qu’on ne doit révéler que ce que la docile est capable de comprendre et d’accepter. Et qu’il est parfois indispensable de tempérer la docile aux yeux écarquillés face à tant de nouveautés excitantes tant pour le corps que pour l’esprit…

 

Affirmons enfin que l’Etiquette interdit au Mentor de faire l’entremetteur, ou simplement de pousser la charge dans les bras de quiconque, même pour un instant seulement. Au contraire, il est de son devoir de bien faire comprendre à la docile qu’elle doit poursuivre avec sérieux son but véritable qui est de trouver un Collier.

 

Le moment des négociations venu, le Mentor fait de son mieux pour renseigner impartialement et sagement sa charge à chacune des étapes du processus. Il peut ainsi l’aider à remplir sa Liste, à discuter avec le Maître potentiel de tous les aspects liés à la relation envisagée, et au besoin à rédiger sa Lettre d’Engagement. Je dis bien « aider » et pas faire à sa place ; Il n’en a pas le droit. Si la docile estime cela utile et rassurant, elle peut aussi émettre le souhait que son Mentor la présente (physiquement ou pas) au Maitre potentiel. Mais la mission du Mentor s’arrête impérativement à la signature du Contrat de la soumise.

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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Dimanche 8 mai 7 08 /05 /Mai 16:59

Quoi que certains se l’imaginent, on ne devient pas membre de la Communauté BDSM simplement en postant une petite annonce sur un site tel que celui-ci, et l’on ne devient ni Domme/Dom ni soumise/soumis simplement parce qu’on le décide et qu’on le décrète…

 

Avant de prétendre quoi que ce soit, il faut suivre un long apprentissage fait de lectures, de rencontres et d’expériences diverses. Et une fois les concepts généraux du BDSM compris, la première leçon que toute personne Dominante ou docile devrait assimiler concerne ce que l’on nomme « Étiquette », car c’est elle qui formalise et régit les relations entre pratiquants.

 

 L' Étiquette constitue un socle de connaissances essentiel. Malheureusement, bien peu parmi nous en ont seulement entendu parler, tant la formation la plus élémentaire fait défaut au plus grand nombre.

 

Qui n’a jamais entendu parler de l’Étiquette diplomatique à laquelle se soumettent les Chefs d’État lors de leurs rencontres officielles ? Et bien l’Étiquette du BDSM poursuit un but similaire : Elle permet que tout se passe pour le mieux entre membres de la Communauté lors de leurs échanges et de leurs rencontres, ceci grâce à un ensemble de règles strictes connues et adoptées par tous.

 

Tout ceci est effectivement bien protocolaire ; Ça n’en reste pas moins indispensable et louable puisque l’Étiquette sert des intérêts supérieurs : Elle contribue à faire de la Communauté BDSM quelque chose d’unique, de cohérent et de fonctionnel ; Elle promotionne de nobles valeurs ; Elle protège les dociles (et particulièrement les novices, qui sont les plus vulnérables) des abus pouvant être commis par certains « Dominants prédateurs » ; Et elle oblige chacun à tenir son rôle dès ses premiers pas sur le chemin de la domination ou de la soumission.

 

L’Étiquette s’applique en toute circonstance, mais je ne traiterai ici que des échanges épistolaires. Ceci concerne donc les dialogues par chat, messagerie instantanée, forum de discussion, email etc.…, soit ce qui nous intéresse directement lorsqu’on l’on recherche quelqu’un !

 

L’Étiquette du BDSM repose sur trois grands types de règles : Les règles relevant du bon sens même, celles relevant de la politesse la plus élémentaire, et celles propres au BDSM. A noter que les gens qui ne respectent pas l’Etiquette sont appelés avec mépris « barbares », c'est-à-dire non civilisés, rustres et primaires, tandis que le BDSM pousse ses adeptes à toujours plus de raffinement et de subtilité… C’est donc un affront très humiliant que de se faire traiter à juste titre de « barbare » !

 

Retenons en premier lieu que lorsque l’on aborde et que l’on converse avec une personne adepte du BDSM, l'Étiquette impose que l’on se comporte avec elle de manière convenable. Dire bonjour et au revoir de façon courtoise, demander si l’on n’importune pas son interlocuteur en venant le trouver, se présenter sommairement, écouter l’autre avec attention, respecter ses désirs et ses choix, éviter toute forme de grossièreté et de vulgarité sont autant d’impératifs.

 

D’une manière générale, Dominants comme dociles doivent mettre un point d’honneur à s’exprimer le mieux possible. Sont donc bannis le langage SMS et les abréviations. Les phrases doivent être correctement construites et le vocabulaire doit être choisi avec soin, sans qu’il soit indispensable pour autant de tomber dans le littéraire. S’accorder quelques secondes pour réfléchir à la réponse que l’on doit faire, et s’en réserver quelques unes supplémentaires pour se relire avant l’envoi du texte sont deux habitudes à prendre. En outre, il devrait être clair pour tous que les longs monologues sont ennuyeux, qu’il est malpoli de couper la parole à son interlocuteur, et qu’il ne peut y avoir de dialogue constructif sans une prise en considération sérieuse des réponses et arguments de l’autre.

 

L'Étiquette interdit aux Dominants toute forme d’agressivité, de dénigrement, de malveillance envers les personnes dociles. Elle leur interdit également tout abus de pouvoir et établit qu’une personne docile ne doit se soumettre qu’à son Dominant uniquement.

 

Entre personnes de même condition (c'est-à-dire entre Dominants, ou entre dociles), l'Étiquette impose que chacun se montre respectueux, amical et serviable.

 

Ce sont souvent les dociles qui ont à souffrir du comportement outrageant de certains Dominants autoproclamés… L’Etiquette leur donne donc le droit de se faire respecter en établissant qu’elles n’ont pas à subir une conversation qu’elles ne désirent pas. En y mettant les formes, elles peuvent alors couper court à tout dialogue désagréable ou non voulu (par exemple : « Je ne souhaite pas poursuivre cet échange, Monsieur/Madame. Au revoir. »). Par ailleurs, l’Etiquette prévoit qu’en cas de besoin toute soumise peut aller trouver n’importe quel Dominant de sa connaissance ou pas afin de lui demander de la débarrasser d’un importun, et c’est pour le Dominant un devoir absolu de répondre immédiatement et efficacement à ce genre de demande, sans pour autant s’imaginer qu’il a droit à quelque avantage en retour.

 

L’Etiquette précise que « non », c’est « NON ». Ce n’est pas « oui » ni même « peut-être ». Un Dominant qui se dirait qu’il n’a rien à perdre en insistant commettrait une faute réelle, et par là-même il se déshonorerait…

 

L’Etiquette oblige à ce que l’on prenne parfaitement connaissance de l’annonce d’une personne avant de lui proposer quoi que ce soit, et que l’on respecte la nature de sa recherche. Si une femme docile recherche une Domina, il est exclu qu’un Dom ou qu’un soumis puisse la contacter et la harceler afin de lui proposer ses « services ».

 

Sous prétexte que le BDSM permet une sexualité libérée, de tristes sires s’imaginent que les dociles sont des chiennes en chaleur et qu’ils ont droit de leur parler de façon brutale et crue. Erreur impardonnable selon l’Etiquette ! Il ne vous viendrait pas à l’idée d’aborder la première fille dans la rue et de lui demander aussitôt ses pratiques sexuelles… Alors il n’est pas acceptable de le faire sur un chat ou ailleurs tant qu’un certain degré d’intimité ne l’y autorise.

 

Le vouvoiement est un fondement absolu de l’Etiquette. Il est inacceptable qu’une personne docile puisse tutoyer un Dominant, à moins que ce soit lui qui lui ait demandé expressément de le faire. Par défaut la soumise vouvoie, y compris son Maître ou sa Maîtresse, et elle n’a même pas à demander si elle peut tutoyer le Dominant. De même, il est inacceptable qu’une personne dominante puisse tutoyer une personne docile, même s’il la connait bien, à moins que celle-ci soit sa soumise ou sa charge (la « charge » est une soumise en cours de formation et qui est l’élève et la protégée d’un Mentor ; Ledit Mentor étant un Dominant mais pas son Maître).

 

Entre personnes dociles et entre personnes dominantes, le tutoiement est permis par l’Etiquette, sans qu’il ne soit encouragé cependant. Chacun fera à sa convenance, à la condition que son interlocuteur ne s’en trouve pas offusqué. Il est dans ce cas plus judicieux de commencer par vouvoyer la personne, et lorsque la relation est bien établie on peut alors envisager le tutoiement.

 

L’Etiquette veut que la personne docile s’adresse toujours à la personne dominante en utilisant, selon le cas, les termes « Monsieur » ou « Madame », sans oublier les majuscules surtout ! Attention aux majuscules et aux minuscules qui ont une importance énorme dans l’Etiquette... Oubliez une majuscule ou mettez-en une là où il ne le faut pas et vous aurez commis une faute grossière qui trahira votre manque d’éducation.

 

Jamais la personne docile ne doit dire « Maître » ou « Maîtresse » à un Dom ou une Domme qui n’est pas effectivement son Maître ou sa Maîtresse. La personne dominante doit s’adresser à la personne docile en utilisant seulement le pseudonyme de cette dernière. L’Etiquette interdit qu’un Dominant appelle une docile qui n’est pas la sienne « soumise », ou pire encore qu’il utilise un mot dégradant ou insultant pour l’interpeller.

 

C’est habituellement au Dominant de diriger la conversation et de poser les questions, et pour cela il doit y mettre les formes et se montrer respectueux et bienveillant. Ca ne signifie pas que la docile doive rester silencieuse et passive, mais si elle a une question à poser ou un point à évoquer, elle doit au préalable demander la permission de le faire (« excusez-moi Monsieur, puis-je vous poser une question s’il vous plaît ? »).

 

A la seule lecture d’un dialogue entre un Dominant et une docile on doit immédiatement savoir qui mène la danse, de qui émane instinctivement le pouvoir, le savoir et le charisme. Mais ceci ne veut absolument pas dire que le Dominant doive se montrer autoritaire, prétentieux ou hautain avec la docile !

 

La personne docile doit répondre sans délai et le plus franchement possible aux questions qui lui sont posées par le Dominant. Parfois une réponse basique suffit (« Oui Monsieur », « Non Monsieur », « Je comprends, Monsieur », « Je ne pense pas, Monsieur », « Je vous remercie, Monsieur » etc.…), mais il est souvent bienvenu de développer son discours. L’Etiquette précise qu’il est très incorrect de simplement répondre « Oui », « Non » etc.... En omettant d’y ajouter « Monsieur » ou « Madame ».

 

Je le répète car c’est important : La personne docile n’a pas à répondre aux questions qui la dérangent et qui sont posées par d’autres Doms que le sien. Elle n’a pas non plus à accepter d’engager une conversation si elle ne le désire pas. Mais l’Etiquette veut que le refus de communiquer soit exprimé clairement et poliment (Par exemple : « Je suis désolé Monsieur, mais je ne souhaite pas répondre à cette question / je ne souhaite pas poursuivre cette discussion. Bonne journée, Monsieur. »).

 

Pour les uns comme pour les autres, il est très impoli de laisser s’écouler un délai important entre deux réponses, ce qui sous-entend qu’il n’est pas correct de dialoguer avec plusieurs personnes à la fois, ou de faire autre chose en même temps que le dial (par exemple discuter et travailler alternativement). Si cela se produit, il faut alors prévenir son interlocuteur afin qu’il sache pourquoi il risque d’attendre après chacune de ses interventions, et lui demander s’il préfère remettre à plus tard la conversation en cours pour jouir d’une plus grande tranquillité.

 

L’Etiquette comprend également un certain nombre de principes qui codifient le langage écrit, et, nous l’avons vu, les majuscules et les minuscules jouent à ce titre un rôle majeur. L’objectif de cette codification est pluriel : Instaurer une manière particulière de s’exprimer au sein de la Communauté - faisant ainsi de ses membres des « initiés », rendre évident le statut de chaque personne (Dominant ou docile, avec un Collier ou pas), asseoir le pouvoir (et donc les responsabilités) des Dominants, encourager le raffinement intellectuel etc.…

 

Ainsi, les mots « Maître », « Maîtresse », « Dom », « Domme », « Domina », « Dominant » et « Mentor » s’écrivent toujours avec une majuscule. De même que « Etiquette », « Contrat », « Collier » (il n’est pas question ici de l’objet mais de la relation d’appartenance)… Il en existe beaucoup d’autres mais ils ne me viennent pas à l’esprit sur le moment. Les mots « soumise », « docile », « sub » et « esclave » s’écrivent au contraire toujours en minuscules.

 

Lorsqu’une personne docile s’adresse à une personne dominante, elle doit toujours mettre une majuscule au mot « Vous » (Par exemple : « Je Vous remercie »). Ceci traduit son respect et montre clairement qu’elle reconnaît le statut de Dominant à son interlocuteur. A la troisième personne du singulier ça donnera « Il », même en milieu de phrase. Cette règle se décline autant que possible dès lors qu’il est question d’appartenance à caractère BDSM. Par contre, lorsqu’une personne dominante s’adresse à une personne docile, elle doit toujours écrire « vous » (ou éventuellement « tu » si la situation le lui autorise) en minuscules.

 

L’Etiquette exige que le pseudonyme d’une personne docile soit écrit tout en minuscules, tandis que celui des Dominants doit comporter au moins une majuscule en son début (le bon goût veut que l’on évite les pseudonymes de hackers, genre « DArcK_mASteR//28 »…). Une exception toutefois : Lorsqu’un Maître est valablement et durablement fier de sa soumise, il peut décider qu’une majuscule soit définitivement placée au début de son nom. C’est un grand honneur (mais aussi une lourde responsabilité) pour une docile de voir son nom écrit ainsi, et tout initié comprendra dès lors qu’il est en présence d’une soumise « accomplie ». Fort logiquement, une personne qui écrit son nom avec une majuscule a un Collier, donc il serait malvenu de jouer le galant avec elle… Tout Dominant cherchant à séduire une soumise déjà « en mains » commet une faute impardonnable pouvant le placer au ban de la Communauté…

 

L’Etiquette prévoit qu’une personne docile peut expliciter le fait qu’elle soit sous Contrat en écrivant de manière spécifique son pseudonyme. Ceci permet à chacun de voir immédiatement que la soumise en question est déjà en mains et qu’il ne faut donc pas la convoiter. Pour ce faire, la soumise indique en premier le nom de son Dominant, puis ensuite vient son nom de soumise, entre parenthèses ou entre accolades. Par exemple, la soumise « Maeva » appartenant au Dom « Fabrice » écrira ainsi son pseudo :

 

Fabrice(maeva) ou bien Fabrice{maeva}

 

On observe parfois un espace entre le nom du Dom et la première parenthèse / accolade. Les parenthèses ou les accolades symbolisent le Collier, et le fait que le nom de la soumise soit placé après celui de son Maître (ou de sa Maîtresse) traduit le fait qu’elle est sous sa protection et sa domination.

 

Pour finir, bien que le sujet ne soit que partiellement traité j’en ai bien conscience (vos remarques et compléments d’information pourront donner lieu à une mise à jour de ce texte…), rappelons que si « BDSM » en tant qu’acronyme s’écrit toujours en majuscules, ce n’est ni « ds », ni « DS », ni « D\S » mais : « D/s ». Le « D » signifie « Domination » et s’il est en majuscule c’est qu’il exprime le pouvoir du Dominant ; Le « s » signifie « soumission » et s’il est en minuscule c’est qu’il traduit la docilité de la soumise ; Quant à l’antislash « / », s’il est dans ce sens là c’est pour montrer que le « D » appuie sur le « s » (s’il était dans l’autre sens, c'est-à-dire ainsi : « \ » il voudrait dire que le « D » pousse le « s ». C’est peut-être un peu ésotérique, mais à bien y réfléchir c’est plein de sens…

Par soumise jade de Maître José - Publié dans : Articles BDSM
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